Temps requis
15 à 20 minutes
Niveau
Primaire / Moyen / Intermédiaire
Matériel
Exemples d’illusions (affichées sur un tableau interactif ou en format imprimé)
Objectif
Aider les élèves à voir les choses selon la perspective d’un autre, à adopter une réflexion souple et à pratiquer le recadrage
- Trouvez une image qui a une sorte d’illusion (voir les « Ressources supplémentaires »). Demandez aux élèves ce qu’ils voient. S’ils ont de la difficulté à voir l’illusion, donnez-leur deux choix. Vous pouvez entamer une discussion pour déterminer quel groupe a « raison » et quel groupe a « tort », et pourquoi. L’important, c’est d’expliquer que les deux groupes ont raison… cela dépend tout simplement de leur perception.
- Lors d’une discussion plus approfondie, vous pouvez introduire les notions suivantes : les biais, les préjugés (conscients ou inconscients), leur influence sur une situation, et l’objectif de chercher à nous comprendre les uns les autres, même si nous avons des points de vue contradictoires.
Livre pour plus jeunes : Canard! Lapin! (Krouse Rosenthal and Lichtenheld)
- Vous pouvez adaptez les images et les messages en fonction de l’âge et du stade de développement des élèves.
- Vous pouvez également compiler les réponses et afficher le résultat sur un graphique simple.
- Une excellente activité pour les enseignants suppléants.
Les pensées négatives sont souvent une réponse automatique aux facteurs de stress. Le recadrage peut servir de stratégie d’adaptation pour aider à se faire une idée de la situation. Les compétences développées grâce au recadrage favorisent la conscience de soi, l’autosurveillance, la communication des pensées/sentiments/comportements et sont nécessaires à un état émotionnel sain. L’enseignement du recadrage doit se faire de manière interactive pour permettre aux élèves de pratiquer les compétences et réfléchir à leur utilisation future. Les élèves qui ont participé à une activité collaborative visant à identifier un recadrage positif des pensées négatives (sur la base d’un scénario fourni) étaient plus en mesure de donner des conseils à un « penseur négatif chronique » à la fin de l’activité que ceux qui ont simplement écouté une leçon sur le recadrage des pensées négatives (Hughes, Gourley, Madson & Le Blanc, 2011).
Hughes, J., Gourley, M., Madson, L., & Le Blanc, K. (2011). Stress and Coping Activity: Reframing Negative Thoughts. Teaching of Psychology, 38(1), 36-39.
Faire partie d’une communauté confessionnelle nous entraîne à agir avec empathie et compassion. En adoptant différentes perspectives et en partageant nos sentiments, il est possible de mieux se comprendre les uns les autres et de se traiter avec plus de gentillesse.
(5d) Un collaborateur empathique qui est conscient de ses droits et devoirs, de ses responsabilités et contributions, ainsi que de ceux d’autrui.
Appartenance et contribution : développer ses relations avec les autres et ses contributions comme partie intégrante d’un groupe, d’une communauté et du monde
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