Avez-vous besoin d'aide maintenant?

Nous n’offrons pas de conseils, de consultations ni de traitements en matière de santé mentale. Si une personne que vous connaissez ou vous-même êtes en état de crise, veuillez communiquer avec l’équipe d’intervention d’urgence de votre communauté locale. Vous pouvez également appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux être des Autochtones au 1 855 242-3310, le Service d’aide téléphonique pour les jeunes Noirs ( Black Youth Helpline) au 1-833-294-8650 ou Jeunesse, j’écoute au 1-800-668-6868.

Des choses que je dirais à l’adolescente que j’ai été

Ce message a été écrit par Alina, notre coordonnatrice du portefeuille de l’engagement des élèves et des familles/aidants naturels qui travaille directement avec l’équipe d’étudiant Pros’pairs SMS.

Le fait de travailler à distance en matière de santé mentale en milieu scolaire de l’Ontario m’a permis de réfléchir à mes journées au secondaire. La pandémie a frappé juste au moment où je terminais mes études postsecondaires. Comme tant d’autres personnes au début de la vingtaine, je suis rentrée chez moi pour vivre avec mes parents dans une ville dans laquelle j’avais juré de ne jamais retourner.

Maintenant que je travaille à distance et que j’ai choisi de rester dans cette ville, j’éprouve des sentiments mitigés. D’une certaine façon, j’ai l’impression d’être de retour à l’adolescence – en nettoyant ma chambre, en appréciant la nourriture faite maison de ma mère et en me chamaillant avec mon frère. D’un autre côté, j’ai eu l’occasion de rétablir ma relation avec cette ville, de me faire de nouveaux amis et de renforcer d’anciennes amitiés.

J’ai l’impression d’avoir eu la chance de réfléchir à mon adolescence, et j’ai donc voulu partager les leçons que j’ai apprises.

Trois choses que je dirais à l’adolescente que j’ai été

Laisse ton ego à la porte

Cette phrase vient du gymnase. Pensez à soulever un poids lourd au-dessus de votre tête. Il est important que vous reconnaissiez les limites de votre corps, que vous vous échauffiez et que vous fassiez de petits sauts de poids pour vous protéger des blessures. J’ai appris que cela s’applique beaucoup à ma santé mentale personnelle. Il est normal et important de reconnaître quand vous avez besoin d’une pause, de demander de l’aide, de faire de petits pas pour vous sentir bien mentalement. Certains jours, je peux soulever 100 livres, d’autres jours, seulement 50 livres. Certains jours, le monde m’appartient, et d’autres jours, j’ai besoin de parler à quelqu’un du poids que je porte sur mes épaules. Le parcours n’est jamais linéaire.

Vous n’êtes pas aussi maladroit que vous le pensez

Je suis une personne qui réfléchit trop. Je m’inquiète toujours que tous les yeux soient rivés sur moi lorsque je fais un faux pas et que je tombe (ou monte) les escaliers. Je m’inquiète que mon monologue interne soit diffusé sur haut-parleur à tous ceux que je croise. J’apprends que ce n’est pas le cas. Pendant que mon esprit est envahi de pensées, les autres voient une expression curieuse et interrogative et y appliquent leur propre interprétation. Alors, je me dis maintenant de respirer et de croire en moi. Chaque personne va m’évaluer en fonction de ses propres préjugés et cadres de référence – pour certains, je suis maladroite, pour d’autres, je suis confiante. Mais je sais que je ne suis jamais aussi maladroite que je le pense.

La vie commence à la fin de votre zone de confort

C’est ridicule, n’est-ce pas? Mais c’est vrai. J’ai appris cela à l’université alors que je travaillais dans un camp d’enrichissement pour les élèves du secondaire. C’était la devise du camp. Je me demande parfois ce qui se serait passé si je n’avais pas eu si peur de parler à mes camarades de classe ou si je ne m’étais pas lancée à corps perdu dans les études, les activités parascolaires, le travail à temps partiel et que je n’avais pas pris le temps de « sentir les roses », même si cela signifiait marcher dans la terre en cours de route. En vieillissant, j’ai commencé à accorder plus d’importance à la croissance qu’au confort et j’apprends à trouver du plaisir dans un nouveau défi. Notez que cela dit, « à la fin de votre zone de confort » et non « dans votre zone d’inconfort ». Vous voyez, si je suis trop mal à l’aise, je ne peux jamais m’amuser ou apprendre parce que je suis trop stressée ou effrayée pour me concentrer sur autre chose. La croissance est une question de petites étapes gérables.

Mon expérience à l’école secondaire n’en est qu’une parmi tant d’autres. Alors, j’ai demandé à mes amis ce qu’ils diraient à l’adolescent ou l’adolescente qu’ils ou elles ont été, et voici ce qu’ils ou elles ont répondu :

Au départ, je prévoyais partager seulement 10 conseils, mais la liste s’est rapidement allongée. Je ne pouvais pas me résoudre à la réduire. Ces conseils ne seront peut-être pas adaptés à votre situation particulière, mais j’espère sincèrement que certains éléments de cette liste vous fourniront le courage nécessaire pour poursuivre votre parcours.