Avez-vous besoin d'aide maintenant?

Nous n’offrons pas de conseils, de consultations ni de traitements en matière de santé mentale. Si une personne que vous connaissez ou vous-même êtes en état de crise, veuillez communiquer avec l’équipe d’intervention d’urgence de votre communauté locale. Vous pouvez également appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux être des Autochtones au 1 855 242-3310, le Service d’aide téléphonique pour les jeunes Noirs ( Black Youth Helpline) au 1-833-294-8650 ou Jeunesse, j’écoute au 1-800-668-6868.

Comment discuter de la santé mentale avec votre enfant

Il est rarement facile de discuter de santé mentale. Parfois les parents, tout comme bien des gens, évitent cette conversation parce qu’ils ne savent pas comment l’engager ou qu’ils ont peur de donner des idées à leur enfant et, ainsi, d’empirer la situation. Or, les recherches indiquent que ce n’est pas le cas.

Exprimer vos inquiétudes ou souligner les changements de comportement facilite la communication avec votre enfant et n’empire pas les choses. Voici quelques astuces qui vous aideront à discuter de santé mentale avec votre enfant :

  • Entamez la conversation à un moment où l’on ne risque pas de vous interrompre.
  • Précisez à votre enfant qu’il peut tout vous dire et que vous ne vous mettrez pas en colère (même si ses propos vous font peur).
  • Au début de la conversation, décrivez les changements que vous avez observés dans ses humeurs, sa conduite, ses réactions, etc. : par exemple, « J’ai remarqué que tu pleures plus souvent ». Si son enseignant a soulevé des problèmes devant vous, parlez-en à votre enfant.
  • Dites-lui que vous vous posez des questions sur ses sentiments, ses pensées, ses inquiétudes, etc. : par exemple, « Je me demande si tu te sens triste maintenant que Samuel n’est plus ton ami ».
  • Donnez-lui le temps de réfléchir avant de répondre.
  • Restez calme et n’abandonnez pas la partie si votre enfant répond par « Tout va bien, laisse-moi tranquille ». Si c’est le cas, rassurez-le en lui disant que vous êtes là pour lui. Attendez un peu et reprenez la conversation plus tard.
  • Si votre enfant vous confie quelque chose qui vous fait peur (idées suicidaires, anxiété insurmontable, automutilation, etc.), répondez-lui que vous êtes content qu’il vous l’ait confié et que vous l’aiderez à consulter le professionnel qui lui convienne  et que vous serez à ses côtés à chaque étape du processus.