Médias conscients : le point de vue des élèves sur la santé mentale
La santé mentale et la maladie mentale sont parfois difficiles à gérer, notamment en raison de la quantité d’informations diffusées en continu sur les réseaux sociaux. C’est la raison pour laquelle Pros’pairs SMS et ThriveSMH ont créé une série de balados vidéo pour t’aider à cet effet.
Nous sommes ravis de partager une toute nouvelle série de balados vidéo créée par ThriveSMH et Pros’pairs SMS ! Cette série explore en profondeur la santé mentale et aborde en détail les enjeux liés à l’utilisation des médias sociaux. Chaque épisode fournit des informations pertinentes, des résultats de recherche et des conseils pratiques pour t’aider à mieux comprendre ta santé mentale et à devenir un consommateur avisé face à l’information diffusée en ligne.
Faits marquants de l’épisode
Épisode 1 – Éliminer la confusion : Que sont la santé mentale et la maladie mentale?
Salut tout le monde. Bienvenue au tout premier épisode du podcast vidéo de Pros’pairs SMS et de SMS-ON. Au cours des 3 prochains épisodes, nous aborderons la santé mentale ainsi que la maladie mentale en explorant comment elles sont représentées sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, nous parlerons aussi des sujets comme : quand et comment demander de l’aide, la désinformation, comment trouver des infos fiables sur l’internet et des stratégies pour mieux revendiquer pour tes besoins lorsqu’on demande de l’aide.
Dans cet épisode, nous parlerons du double continuum de la santé mentale et de la maladie mentale, et le moment et la manière pour demander de l’aide. D’abord, j’aimerais qu’on prenne un petit moment pour faire un tour de table et s’introduire brièvement. Alors, salut tout le monde. Je m’appelle Alex, j’utilise les pronoms masculins il/lui, et je suis un élève de la 11e année ici à Ottawa. Alors, je m’appelle Jay, j’utilise des prénoms féminins comme elle/la.
Je suis aussi en 11e année, mais dans la région du Niagara Falls. Alors moi, c’est Sylvie Noutie, mes pronoms sont elle/la. Je suis travailleuse sociale et j’habite dans la ville de Barrie, un peu au nord de la grande ville de Toronto et je travaille aussi à SMS-ON comme consultante. Voilà.
Pour rompre la glace, dites-moi : Si tu étais coincé sur une île déserte, quelle est la chose dont vous ne pourriez pas vous passer? Si moi j’étais pris sur une île déserte, pour aider à ma survie, j’aimerais avoir comme un gros sac de bonbons parce que je pense que ça serait beaucoup plus agréable d’avoir des bonbons sur une île déserte. Quant à moi, je pense que j’aimerais bien avoir avec moi un… un sac de couchage bien confortable et… et de la nourriture parce que je juge que sur une île déserte, il doit faire froid et j’ai besoin de me protéger et avoir aussi de quoi manger pour survivre. Voilà. Honnêtement, j’adore cette réponse.
Quant à moi, je pense que la seule chose que j’aurais besoin, c’est soit mon téléphone ou avoir un bon livre à lire. Sylvie, pourriez-vous nous expliquer davantage quel est ton rôle parmi l’organisation SMS-ON? Santé mentale en milieu scolaire Ontario collabore avec le ministère de l’éducation, les conseils scolaires anglophones et francophones, et ainsi que les autorités scolaires. Donc, nous sommes ce qu’on appelle une équipe provinciale de mise en œuvre, de soutien à la mise en œuvre, et une partie de notre travail consiste à créer des ressources pour aider les éducateurs, les directeurs d’écoles et les professionnels de la santé mentale à se tenir à jour sur les dernières données probantes pour soutenir la santé mentale des élèves.
Donc, nous aidons également les conseils scolaires à élaborer et à mettre en œuvre leur plan d’action en matière de santé mentale, et l’équipe de Santé mentale en milieu scolaire Ontario est composée d’éducateurs, de professionnels de la santé mentale et de partenaires. Donc, comme j’ai dit plus haut, je m’appelle Sylvie, donc je suis consultante en prévention et intervention précoce avec Santé mentale en milieu scolaire. Donc dans mon rôle, je travaille de concert avec les leaders en santé mentale pour implémenter un programme qui s’appelle Préventure; donc, je fais également partie de l’équipe de l’engagement des élèves dans le cadre duquel nous nous rencontrons aujourd’hui.
Et finalement, je fais partie aussi de l’équipe de la littératie en santé mentale des parents et des aidants naturels. Nous avons une variété, hein, de portefeuilles ici à Santé mentale en milieu scolaire qui ont pour but de promouvoir la santé mentale auprès des élèves de la province. Alors, il faut juste expliquer un peu c’est quoi…
Alors, Pros’pairs SMS est le groupe de référence des élèves francophones pour la santé mentale en milieu scolaire Ontario pour partager les types de soutien que les élèves souhaitent et dont ils ont besoin dans leurs écoles et conseils scolaires.
Parmi les choses que nous avons réalisées, nous avons partagé nos retours sur les ressources développées par Santé mentale en milieu scolaire Ontario, créées par nos propres projets, comme celui-ci!, et présentées lors des webinaires et conférences pour expliquer ce que les élèves veulent et dont ils ont besoin en matière de santé mentale à l’école.
Moi, personnellement, j’ai rejoint Pros’pairs SMS parce que je suis très passionnée par l’aide aux autres et parce que je veux faire une différence dans le monde. Basée sur mes propres expériences personnelles avec la santé mentale, je pensais que cela correspondrait avec mes intérêts.
Et ça fait… ben ça fait quelques années que je parle avec ma travailleuse sociale à mon école régulièrement. Puis elle m’a introduit à l’organisation. Vraiment, je me suis joint à Pros’pairs SMS pour acquérir des nouvelles connaissances au niveau de la santé mentale et de réseauter avec des ados qui vivaient des, comme des situations de vie similaires que moi.
Avant de se joindre à Pros’pairs SMS, avez-vous déjà eu des conversations en lien avec la santé mentale ou avec la maladie mentale? Comment est-ce que votre compréhension a changé depuis votre arrivée? Je peux dire que moi, personnellement, comme ma base en santé mentale était très limitée, alors ça fait quelques années que j’ai perdu la vision et avant de se joindre à Pros’pairs, ma connaissance ou plutôt ma base en santé mentale était très limitée.
Lorsque je me suis rejoint à Pros’pairs, j’ai eu l’opportunité de parler avec mes collègues et à être vraiment immergé dans l’espace de la santé mentale. Et aussi, j’ai appris à appartenir ma nouvelle identité en tant qu’adolescent handicapé. Quant à moi, pour être honnête, avant de rejoindre Pros’pairs SMS, j’avais aucune idée qu’il y avait une différence entre la santé mentale et la maladie mentale. C’est des sujets qui sont vraiment pas discutés, comme soit à l’école, avec des amis ou n’importe où. Alors, la plupart de ce que je sais sur la santé mentale, par exemple, je ne savais pas qu’il y avait un nom pour ce que je traversais jusqu’à ce que je sois diagnostiquée avec un trouble d’anxiété généralisé.
Pour ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler des termes aussi, la santé mentale et la maladie mentale sont des idées différentes, mais qui se croisent souvent. La santé mentale est définie comme un état positif de bien-être en florissant ou de prospérant. Quand on est mentalement sain, nous apprécions la vie, on explore et prend des risques sains, on gère des difficultés et on trouve des façons de contribuer au monde autour de nous.
D’une autre part, la maladie mentale est quelque chose qui peut nuire à ta vie quotidienne au niveau des pensées, des émotions et du comportement. Il y a une statistique au Canada qu’une sur 5 personnes subissent une maladie mentale dans leur vie. Cependant, il y a une distinction très importante entre la santé mentale et la maladie mentale.
Quelques mois passés, ThriveSMH a fait une publication sur leur compte Instagram qui dit, une sur 5 personnes ont une maladie mentale, mais 5 sur 5 personnes ont une santé mentale. Nous pensons justement souvent à la santé mentale comme un, comme un spectre. Donc, à une extrémité se trouve une bonne santé mentale, et à l’autre une mauvaise santé mentale.
Et tout au long de notre vie, nous nous déplaçons tout au long de ce spectre-là en fonction de ce qui se passe dans nos vies et d’autres facteurs. Donc, comme pour la santé mentale, les maladies mentales peuvent être vécues à des degrés de gravité variés ou ne pas être présentes du tout.
Ok, donc à une extrémité du spectre des maladies mentales, il n’y a pas de maladie mentale diagnosticable du tout ou des symptômes sont minimes, voire inexistants. À l’autre extrémité, on trouve des troubles mentaux graves. Donc, en combinant n’est-ce pas ces 2 spectres en un double spectre, nous pouvons voir comment l’état mental d’une personne peut fluctuer.
Donc, il est important de se rappeler que, malgré tout cela, une personne peut avoir –pardon– une bonne santé mentale et se sentir bien tout en ayant une maladie mentale. À l’inverse, une personne peut vivre une mauvaise santé mentale sans avoir de maladie mentale. Par exemple, j’ai travaillé avec des clients qui, bien qu’ils ne présentent pas de troubles mentaux diagnostiqués, éprouvent des difficultés importantes dans leur vie quotidienne, comme un stress chronique à l’école ou des tensions dans leurs relations familiales. Donc, ces clients ne sont pas cliniquement déprimés ou anxieux, mais ils ne se sentent pas bien dans leur peau. Ils peuvent avoir des problèmes de sommeil, de la difficulté à se concentrer ou un sentiment général de mal-être.
Cela montre que l’absence de maladie mentale ne garantit pas nécessairement un état de bien-être. Alors, à l’inverse, j’ai également accompagné des personnes vivant avec de l’anxiété sociale diagnostiquée par un professionnel de la santé mentale, mais qui, grâce, n’est-ce pas, à un traitement adéquat, une thérapie régulière, un bon soutien social, un bon réseau d’amis et un équilibre au niveau familial, parviennent à maintenir un bon équilibre mental et à se sentir épanouies dans leur vie.
Donc, ces individus peuvent gérer leur maladie de manière à continuer à avoir une vie satisfaisante et significative malgré la présence de leur trouble mental. Cet exemple illustre bien que l’homme peut vivre avec une maladie mentale tout en se sentant bien mentalement et en menant une vie épanouissante. En vous basant sur le spectre de la santé mentale tel qu’expliqué tantôt comme référence, est-ce que vous avez des expériences que vous pouvez nous partager?
En fait, j’ai une expérience que j’ai vécue il y a quelques jours passés. Ce mois-ci, dans le club de musique à mon école, on…nous faisons notre propre interprétation des chansons et on les présente comme un show. Alors, quand je pratiquais avec mon enseignant de musique, toute la journée avant ça, c’était vraiment positif, j’étais vraiment contente, j’étais vraiment excitée pour la journée.
Mais quand je pratiquais avec lui, c’était comme faute après faute, après faute. Et ça avait un impact sur ma santé mentale. J’étais vraiment stressée, comme j’étais stressée parce que je faisais des fautes, mais je faisais des fautes dans la chanson parce que j’étais stressée, tu comprends? Alors ça va, ça vraiment comme diminuer ma santé mentale.
J’ai une expérience qui complémente beaucoup l’expérience de Jay. Alors, pareillement, je participais à l’harmonie scolaire. Ça fait quelques années et j’étais flutiste. La musique m’apportait beaucoup, beaucoup, beaucoup de joie. Cependant, comme trouver la motivation de pratiquer mes pièces était vraiment difficile. Puis je trouvais ça comme la journée du concert ou comme à mes pratiques d’harmonie, à mes répétitions et je ne savais pas quoi jouer parce que je n’ai pas appris mes pièces.
Alors, c’est à dire comme, j’étais très comme, la musique m’apportait beaucoup de joie, j’adorais jouer de la musique, mais j’arrivais à mes répétitions, puis je savais pas quoi jouer. Puis ça c’était très dur sur ma santé mentale parce que je me sentais comme je performais pas à mes standards. Aussi, moi, je suis une personne très sociale, alors ma santé mentale est considérable… est considérablement mieux quand je suis avec un grand cercle d’amis, un grand cercle social.
Cependant, en tant qu’adolescent, en ayant un handicap, c’est difficile de faire des amis parfois et de socialiser, parce que beaucoup de gens ils ne savent pas comment interagir avec quelqu’un avec une cécité, c’est pas, comme c’est pas quelque chose qu’on voit à chaque jour. Alors les gens ne savent pas nécessairement comment interagir avec moi, et de, comme d’une part, je pense que ça repousse les gens parfois parce qu’ils ont peur de m’approcher. Alors ça, c’est difficile.
C’est difficile de se sentir comme seul quand t’es une personne très extravertie. Selon le double continuum, comment distinguez-vous que ce que vous vivez, c’est plus qu’une mauvaise journée? Alors pour moi, un grand indicateur, c’est vraiment la durée de mes émotions. Par exemple, si quelque chose est arrivé entre moi et un collègue à l’école la semaine passée, et j’y pense toujours aujourd’hui, peut-être cette situation m’a affecté plus profondément que j’aurais originalement pensé.
Oui, c’est exactement ça pour moi aussi, mais y a, c’est aussi l’intensité des émotions aussi. Je trouve que, quand quelque chose arrive, c’est typiquement : OK, ça c’est arrivé. Je suis un peu comme mal à l’aise avec, mais c’est correct… c’est bon!, mais c’était vraiment intense et je suis vraiment en colère avec ça. C’est vraiment un… en fait, ce que tu as dit Alex, c’est que moi aussi je trouve que l’intensité de ses émotions avec la durée, c’est vraiment, ça veut, ça prouve que c’est pas juste une mauvaise journée, mais peut-être c’est plus que ça. Comme par exemple, si quelque chose est arrivée : Ah non, c’est un peu triste! OK, ça va, c’est juste une petite chose qui est arrivée.
Mais si que, si c’est quelque chose d’un peu plus gros et l’intensité de mes émotions sont comme, c’est plus intense, comme je suis vraiment en colère, je suis vraiment triste ou c’est vraiment intense. C’est vraiment évident que c’est pas juste une mauvaise journée, mais que y a peut-être quelque chose qui va mal. Vous l’avez si bien mentionné! Ces éléments-là qui peuvent indiquer que vous passez plus qu’une mauvaise journée.
L’intensité peut se manifester par des sensations physiques très fortes comme des tremblements, la sudation, par d’autres manifestations physiques qui vous font savoir que ce n’est pas normal ce que je suis en train de vivre, OK? Et sur la durée, comme Alex l’a dit, est-ce que je suis très triste? Et puis ça s’est arrêté ce soir. Est-ce que demain, après-demain, après une semaine, je ressens toujours cette tristesse-là? Ça c’est déjà un… un drapeau rouge… il est important de savoir qu’il y aura des moments où vous ne vous sentirez pas au meilleur de votre forme et c’est tout à fait normal.
Nos sentiments et nos émotions changent tout le temps et parfois, ces changements-là peuvent affecter ce que nous pensons de nous-mêmes ou comment nous agissons envers les autres. Si vous traversez une période difficile, des stratégies d’adaptation saines peuvent vous aider. Ce sont des activités qui vous font du bien et qui peuvent protéger votre santé mentale. Par exemple, bien dormir, manger des aliments riches en nutriments, passer du temps à l’extérieur, bouger votre corps, passer du temps avec des êtres chers, vous connecter à votre culture ou à votre communauté.
Il y a aussi des moments où un soutien supplémentaire est nécessaire. Donc, vous pourriez-vous poser les questions suivantes :, Est-ce que ma façon de penser, de ressentir ou d’agir est différente? Est-ce que mes pensées, mes émotions, mes actions affectent négativement ma vie quotidienne, OK? Est-ce que je gère mes problèmes de manière malsaine? Est-ce que je me sens comme ça depuis un certain temps, comme plus que quelques semaines? Est-ce que je porte trop de choses tout seul? Ça, ce sont les questions que vous devez vous poser pour pouvoir identifier, n’est-ce pas, ce drapeau rouge-là et rechercher de l’aide appropriée.
Donc, si vous avez répondu oui à certaines de ces questions, il est probablement temps de vous connecter à un adulte bienveillant et de confiance qui peut vous aider. Demander de l’aide peut empêcher les problèmes de s’aggraver. Vous pouvez vous tourner vers vos parents, tuteurs, enseignants, entraîneurs, adultes bienveillants, médecins de famille, leaders religieux et culturels ou spirituels. Ces informations-là et des ressources pour trouver de l’aide sont disponibles sur le site de Santé mentale en milieu scolaire pour les élèves et sont liées dans la description que vous trouverez sous la vidéo.
Demander de l’aide peut sembler être un grand pas. Quels sont quelques défis que vous vous pouvez peut-être été confrontés en demandant de l’aide et quels conseils avez-vous pour d’autres qui pensent à demander de l’aide? Mon conseil pour ceux qui veulent demander pour de l’aide au niveau de la santé mentale, c’est de vraiment trouver quelqu’un auquel t’as confiance.
Ça, ça peut être un membre du personnel, un parent, un membre de la famille. Ça change selon la personne qui que t’es confortable avec. Je pense que c’est plus facile de t’exprimer avec quelqu’un que t’es confortable avec. Aussi, de demander de l’aide de l’équipe de la santé mentale à ton école. Ça, ça peut être un travailleur social, un service à l’élève parce qu’eux, ils travaillent directement dans le monde de la santé mentale, alors ils ont peut-être des conseils plus adaptés pour tes besoins. Moi, j’avais l’habitude de faire les choses par moi-même. Demander de l’aide… ça me faisait sentir faible ou vulnérable. Je sais maintenant que demander de l’aide ne signifie pas que je suis faible. Mais encore aujourd’hui, je souffre de ces émotions.
So, j’avais vraiment de la misère à vraiment demander de l’aide et accepter que j’ai besoin de l’aide. J’ai moi aussi, comme également, j’ai beaucoup ressenti ça. Puis, c’est difficile à demander de l’aide parce que tu ne sais jamais si l’autre personne va bien recevoir tes émotions, s’ils vont valoriser tes émotions, alors y a toujours comme cette peur-là, je crois. C’est aussi difficile de trouver qui est la bonne personne à utiliser, à demander cette aide. Effectivement, il y a beaucoup de… de barrières à demander de l’aide et vous avez nommé beaucoup de ces raisons-là. Une raison que je pourrais rajouter est que certains jeunes ont exprimé, c’est que, ils pensaient qu’ils pouvaient gérer la situation par eux-mêmes, OK? Ce qui n’est pas toujours vrai. Faut toujours considérer d’aller rechercher de l’aide même si, surtout quand on ressent ces émotions-là depuis… depuis un… une certaine durée.
Alors, certains jeunes auprès de qui j’ai travaillé ont exprimé que les délais d’attente pour recevoir des services étaient trop longs. D’autres ont exprimé qu’ils ont reçu des services dans une langue qui n’était pas la leur et cela les a démotivés à continuer, ok et pour certains, il n’y a pas eu de connexion avec le professionnel en santé mentale parce que cette connexion est importante aussi dans la thérapie. Donc, pour d’autres jeunes, ce sont les parents qui n’ont pas été d’accord qu’ils reçoivent des services en santé mentale. Faut aussi savoir que dans certains contextes culturels, il y a les parents qui représentent une barrière, malheureusement.
Donc, il y a une panoplie de défis que les jeunes rencontrent en demandant de l’aide. Tout le monde a droit à une bonne santé mentale! Il ne faut jamais se décourager. Même si on a essayé une fois et qu’on a eu une mauvaise expérience, à la fin de la journée, c’est de notre santé mentale qu’il s’agit. C’est un problème sérieux.
Il faut toujours rester ouvert à aller chercher de l’aide ailleurs. Oui, merci beaucoup du partage Sylvie., C’est extrêmement important de demander de l’aide… pour mieux te sentir, mais aussi pour mieux performer. Je pense que, si tu demandes de l’aide, comme ça va t’aider avec beaucoup différents aspects dans ta vie, l’aspect social, l’aspect académique.
Hum, pour moi, c’est vraiment de prendre connaissance de quand que j’ai besoin d’une pause et quand que la vie semble comme très lourde, vraiment de… d’être capable d’identifier mes besoins à ce moment, puis d’être capable, comme d’être correct de prendre des pauses et de prendre ça comme relaxe. Alors, oui, c’est vraiment important de réaliser quand t’as besoin de cette pause.
Moi, honnêtement, je suis vraiment vraiment terrible à savoir quand j’ai besoin d’un… d’une pause comme ça, sauf quand je suis comme à ma limite, limite et je suis comme : « Oh non… j’peux pas faire comme plus rien, j’dois prendre une pause! So, oui ça c’est vraiment important. Mais quant à moi, j’utilise principalement la musique comme une source de… pour prendre soin de moi-même et vraiment d’être positive quand je parle de moi-même. Donc pour moi…, c’est vraiment être en alerte, ok, avec mes propres pensées, mes émotions…, mes mouvements, qu’est-ce que mon corps me communique, et à partir de là, être capable de détecter…, quand ça ne va pas, de prendre des pauses.
J’aime beaucoup écouter la musique, comme toi Jay, et j’aime aussi marcher…, me balader tout au long de… de l’eau, m’asseoir et regarder au loin…, boire une tasse de thé et observer des moments de silence. Ça, ça m’aide beaucoup. Aussi, je crois que c’est vraiment important d’être présent dans le moment. Ça, ça peut vraiment aider parce que la culture d’aujourd’hui, je crois que parfois les gens ne sont pas en contact avec, t’sais le monde qui l’entoure. Alors, je pense que c’est important d’être présent dans le moment…, profiter des expériences, profiter de ton cercle d’amis.
C’est intéressant que tout le monde ait des stratégies différentes. Je crois qu’il montre juste à quel point la santé mentale peut être complexe et comment il faudrait une variété de stratégies pour supporter une bonne santé mentale. Par exemple, si je prends soin d’une plante, je dois considérer le montant d’eau pour s’assurer que la plante soit saine. Je ne peux pas l’arroser et attendre qu’il pousse et simplement juste parce qu’il a de l’eau.
Mais de la même façon, nous, nous comme personnes, ont besoin d’une variété de stratégies pour prendre soin de nous-mêmes. Chaque plante est différente. L’une d’entre elles peut avoir… peut-être besoin de plus de soleil et d’autre qu’une autre. Par exemple, les gens, comme les plantes, sont tous des… ont tous des besoins très différents, car nous sommes tous uniques. Il est important que chacun d’entre nous trouve des bonnes ressources et des bonnes stratégies pour se sentir bien.
Alors, que nous terminons cette session, quel est le message clé que vous…, que tout le monde a retenu de cette conversation? Moi, personnellement, ce n’était pas vraiment un message que j’ai retenu, mais c’est, en fait que, tout ce qu’on parlait, c’est que ça résonne beaucoup avec ma vie en ce moment. C’était bon de pouvoir entendre les conseils des autres pour pouvoir trouver comment je veux…, comment je veux adresser ma santé mentale et les bonnes façons et les façons saines pour faire cela.
Dans…, comme dans notre conversation aujourd’hui, vraiment l’importance d’être capable d’identifier quand que t’as besoin de demander de l’aide et… aussi savoir quelle personne auquel revendiquer pour tes besoins. Comme ça, ça a vraiment résonné avec moi parce que…, c’est quelque chose que j’ai déjà vécu comme très fortement. Une chose que je retiens, c’est que la notion de la santé mentale est une notion qui est encore incomprise et/ou qui est incompris… qui est compris à des niveaux différents selon la personne. D’où la nécessité de mettre en place ce genre… de communication et aussi, la nécessité de développer de plus en plus de ressources en santé mentale pour que tout le monde puisse être au même niveau de compréhension. Ceci dit, merci beaucoup de… Ceci dit, merci beaucoup d’avoir écouté à notre épisode. Vous pouvez explorer le 2e épisode où nous aborderons la désinformation sur les réseaux sociaux.
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Dans cet épisode, nous analysons les fondements de la santé mentale et de la maladie mentale pour t’aider à comprendre la différence entre les deux. Nous t’expliquons comment reconnaître que ce que tu vis est pire qu’une mauvaise journée, mais aussi comment prendre soin de toi, demander de l’aide et trouver des stratégies efficaces qui te conviennent.
Ressources mentionnées dans l’épisode 1 :
Épisode 2 – Est-ce pour moi? Interpréter les conseils en santé mentale sur les médias sociaux
Salut tout le monde, bienvenue au 2e épisode du podcast vidéo de Pros’pairs SMS. Ceci est une série où nous aborderons la santé mentale et la maladie mentale en explorant comment ils sont représentés sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, nous parlerions de la désinformation sur les réseaux sociaux. D’abord, présentons-nous. Alors, j’aimerais faire un petit tour de table, prendre un petit moment pour se présenter brièvement.
Alors, salut! Je m’appelle Alex, j’utilise les pronoms il et lui, je suis un élève de la 11e année dans la région d’Ottawa. Jay, est-ce que t’aimerais… t’aimerais prendre la parole? Allô, je m’appelle Jay. J’utilise les prénoms elle et la, et moi je suis aussi… une élève de la 11e année dans la région de Niagara. Sylvie?
Bonjour, je m’appelle Sylvie Noutie. Je suis travailleuse sociale et consultante en prévention et intervention précoce avec SMSO. Je réponds aux prénoms elle et la, et j’habite dans la ville de Barry. Merci! Alors, on va commencer avec une petite question brise-glace avant qu’on continue avec le reste de l’épisode.
Alors, dans ton temps libre, voudrais-tu plus lire un livre ou sauter en parachute? Selon moi, honnêtement, ça vraiment dépend du livre… j’adore la lecture. Mais sauter en parachute, ça semble être vraiment cool aussi. Personnellement, moi j’aimerais mieux sauter en parachute parce que j’aime beaucoup les hauteurs et j’aime beaucoup les sports extrêmes. J’aime l’adrénaline que ça me donne.
J’ai jamais fait du parachute, alors je prends pour acquis que j’aimerais ça. Ça se peut que j’aimerais aucunement ça si je le fais, mais je pense que j’aimerais faire du parachute. Sylvie, qu’est-ce que tu préfères? Ça c’est une excellente question brise-glace parce que de la lecture et du saut en parachute, je n’aime aucun des 2. Toutefois, s’il fallait choisir, je dirais la lecture.
Parce que là, ça minimise le risque parce que je n’aime pas beaucoup les hauteurs, ça fait vraiment peur et j’aimerais pas prendre ce risque-là. Merci Jay, pour cette question brise-glace qui est d’ailleurs très intéressante et merci Alex, d’avoir introduit le sujet du jour. Comment chacun de vous utilise-t-il les réseaux sociaux et quel rôle les réseaux sociaux jouent-ils dans vos… dans vos vies?
Alors, les réseaux sociaux, ils jouent un rôle quand même assez instrumental dans ma vie quotidienne. Principalement, je me sers des réseaux sociaux pour élargir mes réseaux et créer des contacts. Je suis vraiment inclus dans ma communauté scolaire et je rencontre beaucoup de nouvelles faces, beaucoup de nouvelles personnes que j’aimerais garder en contact avec, que j’aimerais créer des amitiés. Alors, les réseaux sociaux pour moi, c’est vraiment créer des amitiés, créer des… créer des liens et tisser des liens avec des gens… puis aussi des divertissements, parce que je suis un ado. Alors, le divertissement, c’est une grande partie de ma vie quotidienne aussi. Jay, est-ce que t’aimerais prendre la parole?
Oui merci! Honnêtement, les médias sociaux ont un vraiment vraiment gros impact sur ma vie et jouent… jouent un… un rôle très grand… avec… toutes les choses, comme rester en contact avec mes amis, comme Alex a dit, avec ma famille que je peux pas voir à chaque jour, avec l’école ou même juste les médias sociaux comme TikTok, Instagram, tout ça. J’suis une personne vraiment sociale, c’est ça. Et Sylvie, qu’en penses-tu ? Donc, si j’utilise les réseaux sociaux, c’est… c’est vraiment de… de, de rester en contact avec des amis, la famille qui est restée… dans mon pays d’origine.
Ça… ça me permet de rester connectée avec eux. Ça me permet de, de découvrir des nouvelles choses. Par exemple, il y a beaucoup de recettes culinaires que j’ai appris sur les réseaux sociaux. Ça permet aussi d’éduquer des personnes sur le sujet de la santé mentale. Merci Sylvie et Jay pour ces beaux partages. Sylvie, c’est hallucinant comment t’as dit, comme du point de vue que toi tu apprends sur les réseaux sociaux et ensuite tu partages tes connaissances avec ton auditoire. Alors, ça c’est un point de vue très intéressant. J’aimerais savoir comment, comment pensez-vous que les réseaux sociaux influencent votre santé mentale au niveau de jour… de jour à jour, comme au niveau quotidien? Personnellement, la… les réseaux sociaux peuvent avoir un effet positif ou un effet négatif sur ma santé mentale. D’une part, les réseaux sociaux, comme j’ai dit plus tôt, c’était comme vraiment de créer des amitiés et de garder un contact avec mes amitiés existantes. Alors ça, c’est un aspect évidemment positif des réseaux sociaux. Cependant, il y a toujours un aspect négatif des réseaux sociaux. Puis ça, c’est j’ai tendance à me comparer aux gens. À… à force de, d’être sur les plateformes et de regarder les publications des autres, j’ai tendance à me comparer aux autres. Et la jalousie… c’est une émotion que je ressens très fort quand je suis trop concentré sur les réseaux sociaux. Alors, ça c’est comment les réseaux sociaux jouent un rôle dans ma vie. Jay, est-ce que t’aimerais partager?
Oui, merci Alex! T’as fait du vraiment bon… bon point en fait. Moi, je trouve la même chose un peu. Je me sens parfois inquiète à propos de ce que les autres portent et comment ils se présentent, et tout ça. En tant qu’adolescents, nous sommes censés d’être un peu maladroits, essayant de découvrir… qui nous sommes. C’est pas… c’est normal de ne pas toujours être à son meilleur. Les réseaux sociaux montrent des standards inatteignables où l’on doit toujours être parfait et c’est un vraiment beau, beau… pas beau, et cela a un vraiment gros impact sur ma santé mentale. Ce que vous avez partagé sont, sont vraiment intéressants. En ce qui concerne les réseaux sociaux, des études, n’est-ce-pas, ont prouvé que… il y avait des impacts à la fois positifs et négatifs… sur la santé mentale des jeunes. Donc, comme effets positifs, vous, vous avez dit ça avant, il y a des interactions sociales. On arrive à, à communiquer avec des personnes qui sont loin de nous.
On apprend des choses aussi qui peuvent ajouter de la… apporter une valeur ajoutée à notre vie. On apprend des choses positives aussi. Mais comme côté négatif, il y a aussi ce qu’on appelle la dépendance aux réseaux, aux réseaux sociaux. Vous avez entendu parler du phénomène du vortex qui, quand vous êtes sur les réseaux sociaux, ça défile, ça défile et on n’arrête pas de de scroller. Et puis, à la fin de la journée, parfois, on n’a pas fini les tâches scolaires, on n’a pas fait ses devoirs, on n’a pas vaqué à ses occupations… de ménage, par exemple. Et après ça, qu’est-ce que ça entraîne en nous? Ça entraîne par exemple un sentiment de culpabilité parce qu’on se dit : « mais, ça fait longtemps que je scrolle, je n’ai rien appris. Mais, ce que je récolte, c’est les maux de tête. J’ai des troubles de sommeil et à la fin de la journée, je suis en retard sur mon devoir de mathématiques que j’ai pas fait. »
Donc, il y a vraiment des impacts positifs et des impacts négatifs, et cela a été prouvé scientifiquement. Donc, faire la balance et de savoir c’est quelle information que je peux prendre, c’est quelle information que je peux rejeter, et c’est quoi mes limites quand je suis sur les réseaux sociaux? Je crois que, à force d’être sur ces plateformes, tu… t’as une hyper concentration sur les publications des autres, et je pense que ça, comme à force de méticuleusement regarder l’apparence des autres, je crois que ça peut créer des nouvelles insécurités, mais aussi mettre en lumière des insécurités existantes. Peut-être que mon sourire n’est pas parfait. Peut-être que mes cheveux sont pas coiffés de la manière que j’aimerais. Puis je crois que ça, ça peut devenir très toxique, très malsain pour la jeunesse.
Effectivement Alex! Tu pointes là quelque chose que je n’ai pas relevé. Il y a beaucoup de filtres hein, sur nos appareils électroniques qu’on utilise pour rendre le visage plus lisse. On, on… on nous expose et on fait la publicité de cette perfection-là que personne en fait n’est; aucun être humain n’est parfait, n’est-ce-pas? Mais ce qui fait que les jeunes, quand ils entrent… en contact avec ces images-là, ils se comparent. Et, et, et… et à ces standards sociaux-là qui sont médiatisés. Alors, gardons en tête tous les effets négatifs du… des réseaux sociaux sur nos, nos… nos santés mentales, et tout ça. Quelles sont quelques façons que l’on peut mettre en place des limites avec les médias sociaux pour, comme, pour mieux, pour mieux se sentir?
Je sais, pour moi, les façons que j’ai créé des limites avec les réseaux sociaux, c’était de sélectionner qui, quel compte, quelle chaîne est-ce que t’es abonné à. Est-ce que leur contenu résonne avec toi? Est-ce que leur contenu t’e fait sentir bien? Pis, si… en fin de compte, comme leur contenu te fait pas sentir bien, c’est important de, tu sais, de prendre une pause, de… de cette personne, de ce créateur; puis de choisir qu’est-ce que tes réseaux sociaux y ont de l’air. Aussi, je sais qu’ils ont les applications que tu peux télécharger sur ton téléphone pour limiter l’accès aux médias sociaux si tu as besoin de ça.
Merci! Les stratégies que Alex, toi t’a mentionné, sont des vraiment bonnes stratégies. Mais moi, personnellement, quand je trouve que les médias sociaux sont comme un peu trop pour… pour ma santé mentale, je les enlève comme complètement de mon téléphone. Par exemple, durant l’été, j’allais comme presque pas sur tiktok ou whatever, parce que, ben, je trouvais que je pouvais pas vraiment vivre dans le moment avec une bonne santé mentale quand je scrollais à chaque jour comme, sans stop. Ça c’est un bon point aussi de carrément juste couper les réseaux sociaux de ta vie pour le montant de temps que tu crois que t’as besoin. On peut fixer aussi des limites par rapport au… à l’usage des réseaux sociaux. Sur nos téléphones, par exemple, il y a des applications qui, qui te permettent de faire ces limites-là.
Mais là encore, ça, ça demande beaucoup de, de… comme on dit, de force de pouvoir… de pouvoir arrêter, ok? Et j’ai aimé ce que Jay a dit, c’est vraiment d’être conscient de ses émotions. Parce que, avant de décider de faire de la détox numérique, il y a d’abord un constat qui est fait. C’est un constat de voir que ça fait déjà un bon moment que j’utilise les réseaux sociaux sans arrêt.
J’utilise par exemple les réseaux sociaux 3 h par jour et j’arrive plus à faire mes devoirs. Quand je m’en vais au lit, j’arrive pas à dormir, je commence à être agitée, je suis fatiguée, je suis, je n’arrive plus à fonctionner. Vraiment, être capable de détecter ça est déjà quelque chose de bien. Tu l’as mentionné Alex aussi. C’est de se concentrer sur des contenus qui t’apportent quelque chose de bien.
OK, c’est de te, de te focaliser sur des choses qui sont simples pour toi et, et ce sont toutes des, de très bonnes stratégies que j’encourage, que vous continuiez à maintenir, redécouvrir et de développer des nouveaux passe-temps, ok? qui ne sont pas liés aux écrans; par exemple, des sorties avec des amis, sorties avec les, la famille, aller faire du sport, privilégier la marche, prendre un petit temps pour faire de la méditation… sans ton écran. Ça, ça peut aussi aider.
Merci Sylvie pour ce beau partage. Je crois que qu’est-ce que tu viens juste de dire va résonner avec beaucoup de jeunes dans la province. Oui, absolument. Alors, on voudrait prendre un, un moment pour parler de ce qu’on veut dire par d’informations sur la santé mentale : l’information sur la santé mentale et l’information que vous pouvez compter sur, pour supporter votre santé mentale et gérer vos défis en santé mentale ou de maladie mentale au besoin. Cela est différent quand on va chercher pour l’inspiration des divertissements ou des personnes qui partagent vos intérêts. Alors, où vas-tu pour l’information en lien avec votre santé mentale.
Pourquoi ou pourquoi pas les médias sociaux? Personnellement, si moi j’ai besoin de l’information sur la santé mentale, je vais, je fais des recherches fiables sur, comme Google ou sur notre site web comme… Ça c’est une question vraiment intéressante.
Moi, je vais aux réseaux sociaux souvent pour me renseigner par rapport au sujet de la santé mentale. Y a beaucoup de comptes qui sont fiables, comme Thrive SMH, Pros’pairs SMS, c’est comme nos comptes, Instagram. Alors, ça c’est des sources fiables. Aussi sur l’internet, comme les sites web de Pros’pairs et Thrive, ça, c’est des vraiment bonnes ressources!
Aussi, on a comme des ressources, comme Jeunesse, J’écoute, où tu peux parler à des médiateurs, puis eux aussi peut donner des renseignements vraiment pertinents, puis vraiment intéressants. Alors, ça c’est où c’que, tu sais, moi, j’apprends davantage sur ce sujet. Alex, t’as cité des sites comme Pros’pairs, t’as cité Jeunesse, j’écoute, t’as cité… y a notre site Santé mentale en milieu scolaire Ontario. On a des sites gouvernementaux qui… où on offre des informations en santé mentale fiables. Et j’aimerais aussi ajouter qu’il y a beaucoup de programmes et de services en santé mentale offerts aux élèves aux écoles.
À mon école, je fais partie du comité de bien-être. Alors, on se réunit une fois par mois. C’est des réunions mensuelles et on relit des documents. On regarde qu’est-ce qu’on veut implémenter dans notre école selon les besoins et les intérêts des étudiants. Aussi, l’équipe de santé mentale; souvent, aux écoles en Ontario, il y a des équipes en santé mentale ou même un membre du personnel qui a beaucoup de connaissances profondes sur la santé mentale. Élarge ton cercle et leur laisser rentrer, puis c’est te familiariser avec eux parce que eux, ils ont souvent des conseils et des informations vraiment riches. J’aime beaucoup que tu amènes ça, Alex, qui, en santé mentale de l’école, est l’équipe la plus directe, la plus proche des jeunes.
Donc, au lieu d’aller dans le virtuel, pourquoi ne pas utiliser des personnes qui sont là pour vous? C’est très accessible comme ça. Exactement, c’est très accessible. Donc, j’aime beaucoup ce que tu amènes, Alex. Merci. Alors maintenant, je vais vous parler des différents types d’informations qu’on peut retrouver sur les réseaux sociaux parce que il y a plusieurs de différents types d’informations et il y a une distinction très importante que j’aimerais partager avec vous. Alors, la fausse information c’est de l’information qui est carrément pas vraie. C’est de l’information qui est propagée pour tromper l’auditoire… et il y a la désinformation. Alors, la désinformation, s’est pas propagée pour vous tromper, c’est plutôt de l’information qui manque du contexte.
Alors, partager des expériences personnelles comme un fait, sans prendre en considération les… les expériences des autres. Alors, c’est juste l’information qui manque de contexte qui est pas nécessairement intentionnelle. C’est ça la grande distinction : que la fausse information, c’est propager intentionnellement pour vous tromper, puis la désinformation, c’est pas intentionnel.
Merci Alex pour cette définition-là. J’aimerais juste rajouter un peu pour étayer un peu ce que t’as dit. Quelques exemples qui, qui, qui font partie de la, de la fausse information. Par exemple, c’est, c’est… c’est de préparer, de de propager une rumeur d’un, d’un truc qui n’existe pas. Y a des personnes qui inventent des choses qui ne sont pas vraies juste pour s’attirer des vues, ok? Ça c’est la fausse information. Y a l’autre pan de la désinformation qui est un peu moins intentionnelle que l’autre. C’est vraiment de, comme t’as dit, quelqu’un qui vit une expérience et vient vous raconter ça comme si c’était général, sans prendre aussi en compte l’expérience des autres. C’est vraiment de, de, d’aller par exemple aussi sur Google, hein, et de prendre une information comme ça sur Wikipédia qui n’est pas toujours vraie et de venir vraiment dans l’intention d’informer aussi son auditoire, mais qui finalement, propage une, un fait qui n’est pas vraiment vérifié et qui n’est pas vrai.
Oui, merci beaucoup pour cet ajout Sylvie, puis pour ta clarification. Alors, en sachant tout ça, avez-vous référé de la, des informations sur les réseaux sociaux? Pourquoi avez-vous pensé que c’était des fausses informations? Quant à moi, je trouvais beaucoup de, des informations et de, juste des informations mauvaises sur les réseaux sociaux, spécifiquement sur TikTok. So, j’ai vu une fille qui, qui faisait semblant qu’elle avait des problèmes, des maladies mentales, par exemple, l’anxiété ou l’éthique, et tout ça, pour juste l’attention. Elle, elle voulait des vues et elle voulait des likes, et tout ça. So, c’était vraiment des informations et de l’information mauvaise. Comme pourquoi voudriez-vous faire ça au, au premier lieu? Comme c’est pas quelque chose qui? Oh, c’est pas, c’est pas positif, c’est pas quelque chose bon à faire. C’est vraiment être toxique et mauvais pour tout le monde! Alors, Jay merci beaucoup d’avoir partagé ce point, surtout sur l’application TikTok. C’était un problème très prévalent, les gens faisant semblant d’avoir le syndrome de Tourette.
J’aimerais partager des expériences personnelles liées à la désinformation sur les réseaux sociaux. Puis dans mon cas, c’est plutôt sur les forums Internet et c’est en lien avec mon handicap et les stéréotypes en lien avec mon handicap. Alors moi, j’ai une basse vision et souvent les gens y ont des opinions qui sont pas nécessairement vraies et ils croient des stéréotypes. Parce que quand on propage des stéréotypes, les gens qui sont ignorants ou qui savent pas nécessairement la réalité, la situation, ils vont croire ces stéréotypes, ils vont absorber cette information, puis c’est vraiment endommageant. Ça… ça peut blesser si on propage des informations qui sont pas vraies en lien avec les handicaps. Souvent les gens me disent, les gens avec peuvent pas avoir, comme atteindre de l’indépendance, des choses comme ça, des choses de cette nature.
Et ça, ça peut être blessant pour quelqu’un avec un handicap d’assumer, de prendre pour acquis qu’ils sont pas capables de faire quelque chose. Alors, ça c’est mon expérience personnelle! Alors, en ce qui, en ce qui concerne les études, n’est-ce-pas, la, la mauvaise information est un sujet qui n’a pas encore été vraiment étudié. Dans une étude aux États-Unis, n’est-ce-pas, on a analysé 500 vidéos sur Tiktok, ok, portant le hashtag Mental Health Advice ou Mental Health Tips. Donc, l’équipe a identifié que 31% des vidéos n’étaient pas scientifiquement exactes et que 14% étaient potentiellement nuisibles, par exemple, en suggérant aux utilisateurs de prendre des médicaments spécifiques pour pouvoir pallier à leurs problèmes, ok?
Donc, c’est toujours bien de prendre un moment pour penser à, c’est quoi, c’est quoi, c’est, c’est quoi l’impact que la vidéo peut avoir sur vous, sur votre santé mentale et sur votre vie? Parce que la santé mentale, c’est ta santé, si… c’est, c’est pas quelque chose avec laquelle on, on doit blaguer n’est-ce-pas? Donc, prenez un moment pour penser à combien de vidéos vous pouvez faire défiler en une journée. Donc, imaginez maintenant que sur un, un, une vidéo parmi ces vidéos-là, une sur 3 partage de fausses informations. Les personnes qui utilisent les réseaux sociaux plus souvent, comme vous les jeunes, n’est-ce-pas? consomment davantage des désinformations parce que vous êtes plus exposés à ça.
Donc, l’exposition répétée, parce que vous côtoyez les réseaux sociaux au quotidien, est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens finissent par croire des informations fausses. Oui, et merci beaucoup Sylvie et à Jay pour vos beaux partages. C’est vraiment hallucinant de, d’entendre vos points de vue par rapport à certains sujets. Est-ce que je peux juste prendre un moment pour dire comme « wow! »?
Un nombre si élevé, comme un sur 3 vidéos, wow! C’est, wow! C’est tellement facile de publier sur les réseaux sociaux, ça un, ça un peu de sens, mais je savais pas que c’était aussi élevé, like wow! Pourquoi pensez-vous que la désinformation sur les médias sociaux peut être dangereux?
Alors, je crois que la désinformation sur les réseaux sociaux, c’est particulièrement dangereux chez la jeunesse parce que les jeunes sont très impressionnables et ils prennent pour acquis souvent, hum, les choses qu’ils voient. Les jeunes y ont pas la capacité nécessairement d’être capable de, euh… de trier, les différents, les différentes sources, les différents types de contenu. Aussi, l’information que les jeunes absorbent en lien avec la santé mentale peuvent changer leur perception de façon négative. Ça peut changer la façon qu’ils perçoivent la santé mentale et la maladie mentale. On devrait traiter la santé mentale avec beaucoup de délicatesse.
Il y a des informations, là dehors, qui peuvent vraiment entraver notre façon de réfléchir, entraver notre santé mentale au point où on n’arrive même plus à fonctionner. Absorber des informations qui ne sont pas vraies sur les réseaux sociaux peuvent être très, très difficiles à désapprendre. Par exemple, une information qui s’est propagée pendant longtemps, ça demande vraiment… des, de, de, de, de très, des aptitudes, de, de, de très grandes aptitudes pour pouvoir accepter que ce que j’ai, j’ai appris il y a 2 ans n’est finalement pas vrai. Une étude a été réalisée sur des groupes Facebook et Reddit consacrée aux troubles obsessionnels compulsifs et aux troubles associés.
Donc, dans ces groupes, bien que les participants aient partagé qu’ils avaient rencontré de la désinformation, plus d’un tiers, soit 37% des personnes, ont déclaré utiliser les informations qu’ils trouvaient dans ces groupes-là pour prendre des décisions sur la manière de gérer leur maladie, n’est-ce-pas? Ce qui est vraiment problématique, c’est que, beaucoup ont déclaré ne pas consulter un professionnel de santé avant d’apporter ces changements-là. Donc, ces résultats nous montrent que, les utilisateurs des réseaux sociaux peuvent considérer les recommandations entre pairs comme une source fiable, n’est-ce-pas, de conseils en matière de santé mentale, à tel point qu’ils ne recherchent pas le suivi auprès de, de professionnels de la santé mentale.
Donc, cela peut vraiment être désastreux car cela peut entraîner des perceptions erronées de la santé mentale et de la maladie mentale, et retarder l’accès aux soins appropriés. Pourquoi penses-tu que les gens, malgré de savoir qu’il y a beaucoup de désinformations sur les médias sociaux, encore vont sur ces médias sociaux pour l’information sur la santé mentale. Je sais que, malgré qu’il y a beaucoup de désinformation sur les réseaux sociaux, les jeunes ils, ils vont aux réseaux sociaux pour leurs informations sur la santé mentale parce que c’est selon leur niveau de confort. C’est ce que, dans notre génération, les réseaux sociaux, c’est une grande partie de la vie quotidienne de beaucoup de la jeunesse.
Puis, c’est vraiment comme la plateforme qui sont confortables avec. Alors ça c’est pourquoi, j’ai l’impression que, les gens gravitent vers les réseaux sociaux pour leur information sur la santé mentale. C’est parce que, c’est qu’est-ce qu’ils connaissent, c’est qu’est-ce qu’ils sont confortables avec.
Les, les réseaux sociaux sont faciles d’accès. Donc, imagine que comme ça, t’as, t’as des troubles de sommeil et que tu te lèves à 11h du soir et que tu veux comprendre quelque chose. On prend le téléphone. C’est plus facile que d’attendre le lendemain pour parler à la travailleuse sociale. Certaines personnes sur les réseaux sociaux prétendent qu’ils sont des professionnels.
Et, pour paraître légitimes dans ce qu’ils font, ils vont prétendre qu’ils sont des professionnels. On n’a pas vérifié leur background, on n’a pas vérifié s’ils ont des diplômes, s’ils sont accrédités à offrir ce genre de, de, de contenu. Mais ils le disent et les jeunes le croient. Et donc, ils, ils, ils, ils absorbent les contenus que ces, que ces personnes donnent là parce qu’ils croient que c’est la vérité. Alors, l’objectif de cet épisode n’était jamais de vous dire quoi faire, parce que, en fin de compte, il y a plusieurs raisons pourquoi les gens gravitent vers les réseaux sociaux pour trouver des renseignements sur la santé mentale. Mais c’était plus de vous dire de faire attention quand on sélectionne des sources en ligne parce que pas toutes les sources sont fiables.
Alors, j’aimerais partager avec vous des suggestions que j’ai pour vous afin d’assurer que vos sources sont fiables et l’information que vous absorbez… sont si crédibles. Alors, ces suggestions sont tirées de la ressource de SMS-ON. Ils ont fait une recherche sur les informations en ligne en lien avec la santé mentale. Et ça, ça va être dans la description de l’épisode aussi, et si vous voulez voir cette ressource. Alors, premièrement, considère le contenu. Est-ce que le contenu reflète des données actualisées plutôt que des simples expériences personnelles? Les messages partagés sont-ils renforcés par d’autres sources?
Est-ce que le contenu évite de proposer des solutions rapides ou simples à des problèmes vraiment complexes? Est-ce que le contenu reconnaît les différences individuelles dans les besoins et des expériences en matière de santé mentale? Et finalement, est-ce que le contenu indique clairement que son contenu remplace pas les conseils d’un professionnel et encourage les utilisateurs à rechercher une aide professionnelle au cas où. Si la réponse est oui à ces questions, ben c’est parti, continuez. Si la réponse est non, faites preuve de, de prudence ou consultez une autre source d’information. Deuxièmement, c’est important de considérer, est-ce que cette personne a une formation de l’éducation?
Est-ce qu’elle a les connaissances culturelles et traditionnelles pour parler davantage de ce sujet? Est-ce que cette personne est liée ou affiliée avec des ressources et des services en santé mentale bien connus? Si la réponse est oui, vous êtes sur la bonne piste, mais si la réponse est non, c’est important de considérer une autre source. Troisièmement, c’est important de s’assurer que la source d’information respecte ma… ma personne et mon identité. Est-elle accessible compte tenu de ma langue, ma culture et de ma communauté? Respecte-t-elle les personnes att… atteintes d’une maladie mentale, par exemple, ne favorise pas les significations en mettant en scène des problèmes de santé mentale pour augmenter le nombre de, de vues. Cherche-t-elle à répondre à mes besoins plutôt qu’à, qu’à ses propres besoins, par exemple, me vendre quelque chose ou de recueillir mes, mes informations personnelles?
Et finalement, est-elle intéressante, pertinente, facile à comprendre, sensible, par exemple, pas explicite ni choquante ou, ou encore revêt-elle d’autres aspects qui sont importants pour moi? Si vous répondez oui à toutes les questions, il s’agit d’une bonne source et une source fiable. Si vous répondez oui à quelques séries de quelques questions et non à, à une ou plusieurs des questions précédentes, faites preuve de prudence ou consultez une autre source d’information. Votre parcours de santé mentale est unique et il existe une variété de soutiens sur lesquels vous pouvez compter. Il est important de se rappeler que vous n’avez pas besoin de tout savoir. Trouvez plutôt un cercle de soutien composé de personnes, de ressources fiables et de services qui peuvent vous accompagner tout au long de votre cheminement. Toutes les stratégies et compétences d’adaptation ne vous conviendront pas nécessairement. C’est pourquoi, il est important de trouver ce qui vous correspond, que ce soit la musique, la danse, l’art, l’écriture, et cetera.
D’abord, comme l’épisode se terminera bientôt, j’aimerais savoir quels sont les points que vous avez retenus de cette conversation? Qu’est-ce que vous avez appris? Ce que moi j’ai appris d’aujourd’hui, c’est vraiment l’impact de la désinformation sur les réseaux sociaux et vraiment les dangers associés avec cela. Je, je retiens tout simplement que… le problème de santé mentale sur les réseaux sociaux est un problème vraiment capital. Donc, je vois de plus en plus la gravité, n’est-ce-pas, de la désinformation sur les réseaux sociaux. Et une chose qui me console aussi c’est de savoir que, il y a des jeunes comme vous, de qui, qui êtes déjà avertis de, de ce que peut être une désinformation sur les réseaux sociaux. Donc, ça me, ça me réconforte un peu de savoir ça.
J’ai aussi appris davantage, puis j’ai compris la magnitude de la désinformation, puis comment c’est un problème si prévalent. Je savais pas à quel point c’était un problème prévalent dans notre société et dans les réseaux sociaux, dans la culture des réseaux sociaux. Quant à moi, personnellement, ce que moi j’ai retenu le plus, c’était que, il y a en fait, des personnes qui partagent les mêmes expériences que moi, comme Alex. Il y avait beaucoup de choses qu’on a été vraiment en accord avec, principalement comme… l’inquiétude de voir les, les personnes sur les médias sociaux et se sentir comme un peu jaloux, et un peu comme, un peu inquiète de, de comment on voit nous-mêmes.
Ça c’est ce que moi j’ai retenu le plus. Merci beaucoup d’avoir passé du temps avec nous aujourd’hui et d’avoir écouté un autre épisode. Vous pouvez explorer l’épisode 3 où nous aborderons davantage comment la santé mentale et la maladie mentale sont représentées sur les réseaux sociaux. Abonnez-vous à notre compte Instagram à ThriveSMH et à notre liste de courriels, où on diffuse régulièrement des nouvelles opportunités pour vous et des informations actuelles.
Ceci dit, on se verra à la prochaine épisode. Bye tout le monde… Au revoir!
Les médias sociaux regorgent d’informations, mais toutes ne sont pas exactes. Dans cet épisode, nous expliquons ce qu’est la désinformation, comment elle se propage et comment devenir un consommateur avisé lorsque tu’ utilises les médias sociaux pour t’informer sur la santé mentale.
Ressources mentionnées dans l’épisode 2 :
- Prendre soi de ta santé mentale
- Comment gérer l’utilisation des réseaux sociaux
- Est-ce pour moi? Outil étudiant d’aide à la décision pour évaluer l’information en ligne sur la santé mentale
Épisode 3 – Démêler le vrai du faux : quand les médias sociaux véhiculent des idées fausses sur les maladies mentales
Bonjour tout le monde! Bienvenue à la 3e et à la dernière épisode de notre série de 3 épisodes où nous abordons la santé mentale et la maladie mentale en explorant comment elles sont représentées sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, nous parlerons au juste de comment la santé mentale et la maladie mentale sont représentées sur les réseaux sociaux.
D’abord, on va faire… une brève introduction. Salut tout le monde, je m’appelle Alex. J’utilise les pronoms masculins il/lui et je suis un élève de la 11e année dans la région d’Ottawa. Jay, t’as le droit de réplique. Merci beaucoup. Je m’appelle Jay, j’utilise les pronoms féminins comme elle et la. Moi aussi, je suis une élève dans la 11e année, mais dans la région de Niagara Falls. Et Sylvie?
Bonjour tout le monde, je m’appelle Sylvie Noutie. Je suis travailleuse sociale, je réponds aux pronoms elle et la et je vis dans la région de Barrie, au Nord de Toronto. Pour commencer cet épisode, on va faire une petite question de « brise-glace » pour tout le monde. Alors, si vous pouviez aller n’importe où dans le monde, où iriez-vous?
Si moi j’avais l’opportunité d’aller n’importe où dans le monde, j’aimerais beaucoup aller dans l’ouest canadien et dans l’ouest des États-Unis, où il y a beaucoup de montagnes, beaucoup de relief. Jay? C’est vraiment spécifique, mais je pense que j’irais à la France, à Paris; c’est quelque part où, comme pour toute ma vie à l’école, je faisais des projets, je fais des, des présentations, des classes, n’importe quoi là-dessus. Et comme, honnêtement, sure! c’est comme la place la plus typique d’y aller au monde, mais je veux vraiment y aller. Et Sylvie?
Ça, c’est une excellente question. Il y a beaucoup de lieux dans le monde que j’aimerais bien visiter, mais si je devrais aller quelque part présentement, ce serait au Cameroun parce que ma grand-mère s’y trouve. Ses câlins me manquent et ma culture aussi, et… de la bonne bouffe culturelle. Voilà.
Alors, je fais un petit rappel : dans l’épisode précédent, nous avons discuté de la distinction entre la désinformation et l’information ambiguë. Alors, la désinformation, c’est de l’information qui est propagée uniquement pour décevoir les gens, c’est la fausse information, c’est carrément pas vrai. Et la… l’information ambiguë, c’est pas nécessairement propager pour tromper les gens, mais c’est plutôt de l’information qui manque du contexte.
Par exemple, comme partager des expériences personnelles en étant des faits sans considérer l’opinion ou les expériences personnelles des autres personnes. Pour rappeler à quel point les informations erronées sont partagées, une étude a été réalisée aux États-Unis où les professionnels de la santé mentale ont été mentionnés sur le hashtag Mental Health Advice ou Mental Health Tips. Parmi ces vidéos, 31% partageaient des informations qui n’étaient pas spé… pas spé… scientifiquement exactes et 14% des informations étaient potentiellement dommageables, comme le fait de prendre un médicament spécifique.
Merci beaucoup Jay pour le partage. C’est vraiment important à savoir parce que, la façon que les gens absorbent l’information sur les réseaux sociaux en lien avec la santé mentale ont beaucoup de… d’influence, comme leur perception de la santé mentale. J’aimerais savoir quelles sont des choses que vous remarquez qui appartiennent à comment les gens parlent de la santé mentale et de la maladie mentale sur les réseaux sociaux. Souvent sur les réseaux sociaux, les gens propagent ou ils… ils disent des stéréotypes qui peuvent être blessants, s’ils sont mal interprétés. Souvent, les gens comprennent pas que les gens avec un handicap qui ont plus d’indépendance. Peut-être les gens, ils pensent que les gens avec une cécité n’ont pas d’indépendance et ces stéréotypes peuvent être très blessants et carrément pas vrais. Oui et en ajoutant de ce point Alex, qui était vraiment un bon point, c’est pas juste… les personnes handicapées qui se font comme moquer sur les réseaux sociaux, mais c’est aussi des maladies mentales.
Comme par exemple, j’ai vu ben… ben trop de monde qui se moquaient des Tourettes ou, tu sais, des AAH qui… tu sais, des « ADHD » ou d’autres maladies mentales comme ça. Et oui, c’est un… il a un vraiment mauvais impact sur quelqu’un, hum, spécifiquement parce que c’est parce qu’ils le moquent? C’est pas vraiment le… ben oui, c’est moquer, mais c’est comme ça. Oui, y a beaucoup de monde qui les moquent, mais spécifiquement à faire semblant qu’ils ont cette maladie mentale quand en fait, ils n’ont pas. So, c’est vraiment négatif de voir sur les médias sociaux et il a un vraiment bon, pas vraiment bon, un vraiment mauvais impact sur quelqu’un.
De plus, parfois les gens représentent des maladies mentales ou la santé mentale sur les réseaux sociaux de façon qui n’est pas nécessairement vrai. Souvent on, on représente ces choses en laissant sortir comme certains détails, certains aspects de cette maladie ou la santé mentale qui est trompeuse ou qui est pas vrai comme on… ‘like we don’t paint the full picture sometimes’– j’sais pas comment dire ça. Comme ça l’illustre pas néces… comme ça l’illustre pas nécessairement bien ce qui est cette maladie où c’est la santé mentale.
Effectivement, vous partagez des, des choses très importantes. On remarque aussi beaucoup la monétisation de la santé mentale. La maladie mentale est souvent sensationnalisée sur les réseaux sociaux avec des produits dérivés et des accessoires créés dans le but de faire du profit. C’est quelque chose qui ressort également dans les études récentes, notamment celle de ISACA qui ont analysé les discours des utilisateurs de Twitter sur la monétisation des maladies mentales. Donc, ensuite, il y a aussi cette présentation parfois… de la romantisation, comme j’ai parlé tantôt, comme quelque chose de glamour donc, voire désirable.
Un autre point crucial que vous avez soulevé est la normalisation des symptômes liés aux maladies mentales. Donc, ce qui est préoccupant, c’est que des comportements associés à des troubles graves comme un trouble obsessionnel-compulsif sont souvent banalisés comme ça sur les réseaux sociaux. Par exemple, des rituels de vérification ou le lavage compulsif des mains sont vus comme des simples habitudes, comme des petites manies, alors qu’en réalité, ce sont des signes de détresse vraiment profonde.
Ce point est également soutenu par les travaux d’ISACA que j’ai labo… j’ai mentionnés plus haut. Et on observe aussi que la maladie mentale est parfois représentée comme une esthétique sur les plateformes, comme Instagram, certaines affiches, des comportements liés à la santé mentale, comme si c’était juste une caractéristique excentrique ou un accessoire visuel.
C’est une représentation qui peut être très réductrice… comme l’ont noté des études. De plus, vous avez parlé de la minimisation de la maladie mentale. On la présente souvent de manière vraiment légère, voire humoristique, ce qui banalise la gravité de ces troubles-là. Donc, dans les études que j’ai, dont j’ai parlé tantôt, ils ont mentionné, ils ont constaté une ten… cette tendance-là qui peut malheureusement réduire l’empathie envers ceux qui souffrent réellement de maladies mentales. Cela peut avoir des effets très, très concrets sur, sur les personnes; par exemple, certaines pourraient se sentir invalidées ou hésiter à aller chercher de l’aide. Ils peuvent craindre que leurs problèmes ne soient pas pris au sérieux.
Les vidéos en ligne peuvent même entraîner une pathologisation d’expérience normale, en, en faisant croire que des comportements typiques sont en fait des symptômes de maladie mentale. Comme l’a souligné certaines études aussi, cela peut aussi amener à des autodiagnostics erronés. Donc, en ce qui concerne l’autodiagnostic, basé sur des informations limitées vues dans des vidéos ou des images, peut être dangereux. Et cela peut aussi fausser la perception de sa propre santé mentale, retarder l’accès à des soins appropriés et donner l’impression qu’il y a un problème là où il y en a pas. Cela peut aussi amener des gens à adopter des étiquettes qui ne reflètent pas fidèlement leur expérience. Donc, il est vraiment essentiel de continuer à parler de la santé mentale de manière authentique et respectueuse sans la romantiser ou la banaliser. Merci à tous pour vos contributions. Continuez à partager vos idées et vos expériences.
Alors, en se basant sur… tout ce… c’que t’as dit Sylvie, qui était vraiment bon, si une jeune commence à penser qu’il souffre d’une maladie mentale en raison de ce qu’il voit sur les médias sociaux, que devrait-il faire? Tout d’abord, il est important de rappeler que même si les réseaux sociaux permettent de partager des expériences, ils ne remplacent pas l’avis d’un professionnel.
Si vous vous retrouvez dans certains symptômes ou comportements que vous voyez en ligne, la première chose à faire est de consulter un professionnel de la santé mentale. Un psychologue, un conseiller ou un médecin pourra vous aider à faire le point sur ce que vous vivez. Ils peuvent aussi vous orienter vers une évaluation plus approfondie ou un soutien supplémentaire, si nécessaire.
Alors, ensuite, il est essentiel de s’informer à partir de ressources fiables. Il existe beaucoup d’informations en ligne, mais elles ne sont pas toujours exactes ou adaptées à votre situation. Apprendre à connaître les troubles mentaux grâce à des ressources crédibles vous permettra de mieux comprendre, n’est-ce pas, ce que vous ressentez et d’être mieux préparé pour défendre vos besoins auprès des professionnels. Et enfin, n’hésitez pas à trouver un cercle de soutien autour de vous. Cela peut être des amis, la famille ou même des groupes de soutien dans votre communauté. Ces personnes pourront vous aider à défendre vos intérêts, à vous sentir compris et à ne pas traverser cette situation-là seul.
Selon vous, quelles sont les raisons pourquoi quelqu’un demanderait ou ne demanderait pas pour de l’aide? Je pense que… la raison principale pour ne pas aller chercher de l’aide quand on a besoin, c’est le stigma qui est entouré de la, la santé mentale et/ou des maladies mentales. Les personnes vont penser qu’ils ont… s’ils…que s’ils ont besoin de l’aide c’est parce qu’ils sont bizarres, paresseux ou fous, qu’ils ne sont pas normaux ou s’inquiéter de ce que les autres pourraient penser. J’ai pas vraiment une expérience personnelle, mais j’en ai quelques amis qui sont vraiment hésitant à parler à propos des maladies mentales, juste la santé mentale en tout, parce qu’il y a vraiment beaucoup de stigma qui l’entoure. Non seulement on pense qu’on est fou si on a besoin d’aide, mais aussi… c’est quelque chose, honnêtement vraiment difficile à parler, à parler à propos, parce qu’il y a « Oh, t’as une maladie mentale, t’es fou toi? Oh non! »… ou des choses comme ça.
Souvent, les gens ont de la difficulté à identifier exactement… qu’est-ce qu’ils ressentent, et ça peut être difficile à exprimer ou à revendiquer pour leurs besoins parce qu’ils ont peur que leur santé mentale ne va être pas valorisée. Effectivement, il y a plusieurs raisons pour lesquelles une personne pourrait hésiter à chercher de l’aide.
Et ce que vous avez partagé est vraiment pertinent. Vous avez déjà nommé les stigmas liés à la santé mentale qui sont encore très présents aujourd’hui. Donc, beaucoup peuvent se dire que demander de l’aide signifie qu’ils sont paresseux ou fous, comme l’a mentionné Jay tantôt. Ils pourraient se sentir anormaux ou craindre ce que les autres vont penser.
Ce type de jugement social peut vraiment empêcher quelqu’un de franchir l’étape de la demande d’aide. Il y a aussi la peur d’être rejeté par sa communauté. Pour certains, rentrer à la maison après avoir demandé de l’aide et être confronté à un déni ou à un rejet total de leur expérience peut être une vraie crainte. Donc, cela peut être particulièrement difficile dans certaines cultures où la santé mentale reste encore très tabou et… et n’est pas toujours bien comprise ou acceptée. Ensuite, beaucoup craignent d’être étiquetés. Ils s’inquiètent de recevoir une étiquette qui pourrait les suivre pour le reste de leur vie. Se faire diagnostiquer pourrait soulever des questions telles que : « Et si je suis coincé dans une case, ou… et si ce diagnostic me définit pour toujours », ou alors cela peut être une peur très, très réelle, donc. Puis, il y a aussi la peur du traitement. Donc, beaucoup s’interrogent sur ce qu’un traitement pourrait impliquer. Ça peut être des médicaments ou la thérapie qui peuvent tous être des éléments très effrayants, surtout si l’on ne sait pas à quoi s’attendre.
On parle pas beaucoup, mais il s’agit aussi des coûts qui sont également un frein. Beaucoup de gens hésitent à demander de l’aide à cause des coûts associés aux soins, aux traitements spécialisés ou aux médicaments. Même si certains services sont disponibles gratuitement ou à moindre coût, tout le monde ne sait pas comment y accéder. Donc, vous avez aussi mentionné que… certaines personnes s’inquiètent que cela pourrait être une perte de temps. Si quelqu’un a déjà consulté sans ressentir des résultats immédiats, cela peut créer des frustrations.
De plus, le délai d’attente, comme on l’a entendu dans un autre épisode, peut… pour obtenir de l’aide peut augmenter l’anxiété, car trouver un professionnel disponible peut prendre du temps et le patient peut rester sur la liste d’attente pour un long moment, donc. Il ne faut pas aussi oublier ceux qui ne savent tout simplement pas où aller. Le manque de ressources locales ou d’informations peut rendre l’accès à l’aide difficile. Il y a aussi la barrière de la langue que certaines personnes peuvent expérimenter. Parfois, les ressources ou les professionnels disponibles ne parlent pas la langue que la personne qui cherche de l’aide parle; donc, le vocabulaire utilisé souvent pour parler la san…, pour parler de la santé mentale est compliqué pour cette personne-là et rend l’accès aux services difficiles.
Malgré toutes ces barrières, il est important de noter pourquoi certaines personnes choisissent de chercher de l’aide. C’est souvent des supports spécialisés qui les aident à trouver des solutions adaptées à leurs besoins. Voir l’impact positif du traitement sur les autres, que ce soit des amis ou des familles, peut également encourager quelqu’un à faire le pas. Et surtout, il ne faut jamais se sentir nerveux à l’idée de demander de l’aide ou penser que l’on n’a pas le droit de le faire. Tout le monde mérite de recevoir du soutien. Il est important de savoir que, se faire aider peut vraiment faire une grande différence dans votre vie et que vous avez le droit de vous sentir mieux. En fin de compte, il y a des raisons qui peuvent retenir certaines personnes, mais il y a aussi des raisons puissantes de demander de l’aide. Ce qui compte, c’est de trouver le soutien qui fonctionne pour vous, à votre rythme. Ne vous sentez jamais seul ou coupable de chercher de l’aide.
Parfois, sur les médias sociaux, ils semblent comme les gens utilisent leur diagnostic, comme une source de crédibilité, comme « Ah oui, j’ai cette maladie. Alors moi, c’est l’expert ici, et personne d’autre! ». On dit ça, c’est pas pour ignorer que tout le monde a réalisé leur propre expérience, mais de garder en tête que la narrative appartient à l’individuel et d’être conscient qu’il n’est pas applicable ou crédible à tout le monde. Et qu’on sait que cela n’est peut-être pas une bonne source d’information sur la santé mentale. On partage des conseils et des trucs pour trouver l’information sur la santé mentale solidaire dans le 2e épisode.
Cela pourrait avoir… pour effet d’atténuer les hauts et les bas normaux de la santé mentale dont nous avons parlé dans l’épisode 1. Ainsi que vous ne pouvez… plus être en mauvaise santé mentale sans souffrir d’une maladie mentale pour justifier prendre une pause pour vous rechercher.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui traversent une période difficile? Alors, un conseil que j’ai pour quelqu’un qui passe à travers une période difficile dans leur vie, c’est d’évaluer si tu as besoin de prendre une pause, pis de prendre une pause des activités parascos. Alors souvent, les activités parascolaires, font en somme beaucoup de travail et sont très lourds, non seulement que t’as ta journée scolaire, mais t’as comme plusieurs activités après l’école; alors, ça peut être lourd et ça peut tsé… pas nécessairement favorable à la santé mentale.
Cependant… de l’autre côté, je crois que les activités parascos peuvent comme améliorer ta santé mentale au niveau social, au niveau collaboration, mais c’est toujours comme, tu peux toujours prendre une pause puis revenir. Le message s’applique aussi aux réseaux sociaux. C’est très difficile de prendre une, une pause des réseaux sociaux et d’être capable d’identifier que ça c’est… qu’est-ce que t’as besoin dans le moment. Mais ça peut être très, ça peut être très bénéfique pour la santé mentale.
Pis, vous avez pas nécessairement besoin de couper… les activités et les médias sociaux de votre vie. Vous pouvez diminuer votre usage des réseaux sociaux et peut-être diminuer de… peut-être diminuer votre charge si possible. Vraiment, la seule consigne que moi j’ai personnellement, c’est : « Prenez du temps pour vous! le « self care » et prenez soin de vous autres n’est pas égoïste! »
C’est quelque chose qui est vraiment nécessaire pour toi, ta santé mentale ou même la santé mentale des autres. Si tu prends, prends pas soin de toi, tu… ou même si c’est pas à ton meilleur, tu peux pas donner ton meilleur à d’autres personnes. So, oui, prenez… prendre soin de toi n’est pas égoïste, c’est vraiment positif!
Vous avez parlé de, de très bons conseils que un jeune peut, peut vraiment mettre en application pour prendre soin de sa santé mentale. J’ai entendu parler de la Cyber détox. J’ai entendu parler de, de, de l’autosoin qui sont des stratégies extrêmement importantes pour prendre soin de ça. Donc, moi je voulais rajouter juste que, quand un jeune expérimente un problème de santé mentale, c’est, c’est important de parler d’abord avec les parents et/ou à vos tuteurs et d’autres adultes de confiance que vous avez dans votre réseau. Vous pouvez aussi discuter avec un enseignant ou un conseiller scolaire.
Alors que l’épisode 3 se termine, j’aimerais savoir : Avez-vous des, des paroles de sagesse, des conseils pour la jeunesse qui écoutent? Le conseil que moi j’ai personnellement, c’est quelque chose que je trouve qui est un, un petit problème à moi et dans mes amis aussi, c’est que, c’est tes émotions et tout ça c’est valide, c’est absolument valide. Tout le monde a des émotions, on est humains, on a des sentiments, c’est correct de les avoir et de les sentir. Et, parce qu’on a ces… émotions et ces sentiments, vous n’êtes pas un fardeau juste parce que vous avez ces sentiments et que t’as besoin de parler. Et c’est pas un fardeau aux autres pour… en demandant de l’aide. Y a des personnes qui veulent t’aider, alors vas y chercher cette aide si tu as besoin. Je veux pas le forcer, mais si t’as, si tu penses que tu as besoin de l’aide, vas-y demander quand même.
C’est… c’est pas quand même, c’est quand même un peu… épeurant à le faire, mais je te dis maintenant, c’est, c’est super, c’est énorme, ça aide beaucoup. So, n’ayez pas peur! C’est important d’avoir un bon balan dans ta vie sociale et ta vie privée. C’est bon de prendre une pause et de prendre ça relaxe dans ta vie privée. Mais c’est aussi bénéfique d’avoir une vie sociale et d’avoir un cercle social que tu peux toujours discuter, … qui peuvent t’aider à naviguer les différents problèmes ou les différents aspects dans ta vie que t’as besoin de soutien.
Alors, 3 choses que je peux conseiller aux jeunes, c’est : « Ne pas croire à tout ce que vous voyez sur les réseaux sociaux ». Les représentations de la santé mentale en ligne ne sont pas souvent fidèles à la réalité. Donc, si vous vous sentez perdu ou, ou concerné, parlez-en à un professionnel plutôt que de vous fier aux vidéos ou aux posts. Deuxième chose : « N’ayez pas peur de demander de l’aide ». Il est normal de ne pas toujours aller bien. Chercher du soutien, que ce soit auprès d’un parent, d’un ami ou d’un professionnel est un signe de force et pas de faiblesse.
« Prenez soin de vous régulièrement ». Prendre des pauses pour se reposer, se recentrer n’est jamais égoïste. Votre bien-être doit toujours être une priorité! Alors, merci beaucoup à vous pour vos mots pleins de sagesse. Je crois que c’est la façon excellente, je crois que c’est la façon comme la plus parfaite d’avoir terminé cette série.
Merci beaucoup à tous d’avoir passé du temps avec nous et d’avoir écouté nos épisodes. Alors, ceci dit, ça ç’a termine notre série. Merci beaucoup d’avoir passé du temps avec nous. Vous pouvez vous abonner à notre compte Instagram à Thrive SMH ainsi que notre liste de courriels où on diffuse régulièrement des nouvelles opportunités pour vous les élèves, et des informations actuelles. Vous pouvez aussi explorer notre page SMS-ON où vous pouvez trouver de nombreuses ressources et des articles. Alors, merci tout le monde! Bye bye!
Dans cet épisode, nous examinons la manière dont les maladies mentales sont dépeintes dans les médias sociaux et comment cela influe sur la stigmatisation et la recherche d’aide. Nous explorons également les situations dans lesquelles il peut être nécessaire de demander de l’aide pour ta mentale.
Ressources mentionnées dans l’épisode 3 :
Note de remerciement
Nous remercions chaleureusement Alex, Jay, Sylvie, Kirin, Mady, Shwedhaa et Huda, qui ont été de véritables ambassadeurs et ambassadrices de ce projet, et qui ont partagé leur expérience et leur sagesse. Nous tenons également à remercier tout particulièrement Shayera et Juno d’avoir conceptualisé cette série. C’est grâce à la collaboration de chacun d’entre vous que ce projet a pu voir le jour !
Remarque : Kirin a été membre de ThriveSMH et venait tout juste d’achever ses études secondaires au moment du tournage.
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