Avez-vous besoin d'aide maintenant?

Nous n’offrons pas de conseils, de consultations ni de traitements en matière de santé mentale. Si une personne que vous connaissez ou vous-même êtes en état de crise, veuillez communiquer avec l’équipe d’intervention d’urgence de votre communauté locale. Vous pouvez également appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux être des Autochtones au 1 855 242-3310, le Service d’aide téléphonique pour les jeunes Noirs ( Black Youth Helpline) au 1-833-294-8650 ou Jeunesse, j’écoute au 1-800-668-6868.

À propos de la santé mentale de l’élève en Ontario

Les écoles sont le milieu idéal pour la promotion, la prévention et l’intervention précoce en matière de santé mentale. La santé mentale à l’école, encourage le bien-être, rehausse l’apprentissage et a des bienfaits économiques.

La promesse de la santé mentale à l’école 

Le bien-être à l’école 

Dans les classes des écoles de tout l’Ontario, on peut profiter tous les jours d’occasions de donner aux élèves un but, de l’espoir, un sens et un sentiment d’appartenance. En renforçant, dès les premières années de l’existence des élèves, des compétences et des habitudes favorisant la santé mentale dans des classes attentives à leurs besoins, nous pouvons les aider à réussir et contribuer à prévenir ou à minimiser le fardeau d’éventuels problèmes de santé mentale

Selon les recherches, des interventions scolaires en santé mentale, qu’elles soient universelles ou ciblées, peuvent atténuer les troubles mentaux chez les élèves. C’est l’intégration de la programmation à la pratique quotidienne qui semble donner les résultats les plus intéressants.

Santé mentale et apprentissage 

Lorsque l’élève se sent bien sur le plan mental, il est plus disposé à apprendre. La recherche a associé la participation à un apprentissage socioémotionnel de qualité à l’école à son bien-être affectif ET à son succès académique. 

Les élèves qui se font aider à acquérir des compétences socioémotionnelles de façon systématique, active et ciblée réussissent mieux les tests standardisés que ceux qui ne se font pas aider. En outre, l’intervention ciblée destinée aux élèves vulnérables peut contribuer à prévenir ou à corriger certains problèmes d’apprentissage.

La rentabilité des programmes scolaires de santé mentale 

L’adoption de pratiques efficaces liées à la santé mentale à l’école est économique. D’après les analyses menées dans plusieurs endroits, il serait très rentable d’investir dans la promotion de la santé mentale dès la tendre enfance. 

Par exemple, les modèles économiques britanniques indiquent que l’apprentissage socioémotionnel (rendement de 83,73 £ par £ investi) et le programme de prévention de l’intimidation (rendement de 14,35 £ 
par £ investi) seraient tous deux rentables. 

Selon les études canadiennes, la promotion de la santé mentale pendant la petite enfance serait particulièrement efficace (rendement de 6$ à 16$ par $ investi). On a aussi noté que les investissements en santé mentale à l’école généreraient des économies dans d’autres secteurs tels que la santé et la justice.

Comprendre la santé mentale et la maladie mentale

Bien que la santé mentale et la maladie mentale soient deux choses différentes, on confond parfois ces deux termes qu’on emploie de façon interchangeable 

Qu’est-ce que la santé mentale? 

La santé mentale est un état positif où nous nous sentons bien et épanouis. Lorsque nous sommes en bonne santé mentale, nous aimons la vie, nous prenons des risques raisonnables après les avoir étudiés, nous surmontons l’adversité et nous trouvons des manières d’aider les gens qui nous entourent. C’est là quelque chose que nous souhaitons pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour nos proches. 

Bien qu’il existe une foule de définitions différentes de la santé mentale, une définition particulièrement profonde et exhaustive se trouve dans le Cadre du continuum du mieux-être mental des Premières Nations. En effet, elle laisse entendre que la santé mentale et le bien-être mental constituent un « équilibre entre les aspects mental, physique, spirituel et émotionnel », et que nous avons tous—même les plus vulnérables d’entre nous ou ceux souffrant des troubles mentaux les plus graves—la chance de pouvoir devenir des personnes complètes et en santé. 

Il y a renforcement de cet équilibre chez les individus qui ont un but dans leur vie quotidienne… un espoir qui repose sur un sentiment d’identité… un sentiment d’appartenance et d’attachement relativement à leur famille, à leur communauté et à leur culture et… le sentiment que la vie a un sens et qui comprennent de quelle façon leur vie et celles des membres de leur famille et de leur communauté s’inscrivent dans la création et dans une histoire riche. » (p. iv).  

Tout le monde a des défis affectifs de temps à autre. Il est important de se souvenir que, même lorsque nos enfants ou nous-mêmes en éprouvons, il est toujours possible de s’en sortir et de retrouver son bien-être. 

Qu’est-ce que la maladie mentale? 

Une maladie mentale est un trouble grave et persistant sur le plan des pensées, des émotions ou du comportement qui constitue une source de détresse et nuit au fonctionnement quotidien. Étant donné que c’est le cerveau qui régit les pensées, les émotions et le comportement, on considère souvent la maladie mentale comme une maladie du cerveau. 

Bien que cette affirmation soit partiellement vraie, la maladie mentale subit également l’influence d’une foule de facteurs, dont les suivants : 

  • L’hérédité 
  • Les déterminants sociaux de la santé (revenu, position sociale, environnement physique, la race et le racisme, accès aux soins de santé, etc.) 
  • Le traumatisme aigu ou chronique 

Quelle est la fréquence des maladies mentales? 

Les formes extrêmes de maladie mentale sont rares (par exemple, 1 % des Canadiens souffrent de schizophrénie). Par contre, d’autres types sont plutôt communs. 

Sachant que nous avons tous de temps à autre des troubles comme l’anxiété et les problèmes d’attention ou de l’humeur, il peut être difficile de déterminer si ces problèmes sont simplement une réaction normale ou de simples bas qui succèdent naturellement à nos hauts, ou encore s’il s’agit plutôt de troubles graves que nous devons faire traiter. 

Il est encore plus ardu de faire la différence entre la maladie mentale et les sautes d’humeur constantes des adolescents. Par ailleurs, il arrive souvent que les défis liés à la santé mentale des enfants en bas âge ne soient pas diagnostiqués, car ces enfants n’expriment pas toujours leurs sentiments et leurs pensées de façon compréhensible pour les adultes. 

Règle générale : Il faut consulter un professionnel si vous remarquez chez votre enfant un changement sur le plan du comportement, des émotions ou des pensées qui dure plus de deux semaines, qui est inquiétant et qui affecte le fonctionnement quotidien de votre famille.

Quelle est la relation entre la santé mentale et la maladie mentale?

La santé mentale est plus que l’absence de maladies mentales. Même en présence d’une maladie mentale, il est possible de se sentir bien mentalement. Il est également possible de se sentir mentalement mal et de ne pas être atteint d’une maladie mentale. Le modèle du double continuum explique cette relation.

Un continuum qui comporte un axe vertical et un axe horizontal qui se croisent au centre. L'axe vertical montre la bonne santé mentale et la santé mentale précaire. L'axe horizontal montre la maladie mentale grave et l'absence de maladie mentale. Screen reader support enabled. Un continuum qui comporte un axe vertical et un axe horizontal qui se croisent au centre. L'axe vertical montre la bonne santé mentale et la santé mentale précaire. L'axe horizontal montre la maladie mentale grave et l'absence de maladie mentale.

Le modèle harmonisé et intégré (MHI) est représenté sous forme de triangle. Ce triangle est construit en tiers où l’échelon inférieur repose sur les fondements du leadership au sein de l’école et en salle de classe. De gauche à droite, il est composé de cinq sous-triangles:

Accueillir : l’environnement social et physique.

Inclure : la participation des élèves et l’appartenance.

Comprendre : la littératie en matière santé mentale et la nécessité de connaître les élèves.

Promouvoir : le programme-cadre, l’enseignement et l’apprentissage.

Collaborer : la famille, l’école et les partenaires communautaires.

Le niveau suivant du triangle repose sur l’observation qui consiste en un dépistage précoce et se compose de gauche à droite, de trois sous-triangles:

Prévenir : la prestation de services d’intervention précoce.

Appuyer : du soutien continu en classe.

Renforcer : l’acquisition de compétences et la résilience.

Le prochain niveau du triangle repose sur faire le pont et à mobiliser les services du conseil et de la communauté et comporte un triangle :

Intervenir : les services d’évaluation et de traitement.

Ce modèle contribue à organiser la promotion universelle de la santé mentale aux élèves (1er niveau), les services aux élèves qui sont peut-être vulnérables et ont besoin de compétences ciblé additionnelles (2e niveau) et les mesures de soutien prodiguées aux élèves souffrant d’un trouble mental diagnosticable et ayant besoin de traitements et de soins constants (3e niveau)

Cette brève vidéo du Centre de toxicomanie et de santé mentale élargit cette notion et lui ajoute la dimension du continuum double. 

Faits en bref sur la maladie mentale

  • Environ 1,2 million d’enfants et de jeunes souffrent de troubles mentaux. De 18 % à 22 % des élèves ontariens répondent aux critères de la maladie mentale ou en présentent des symptômes possibles. 
  • Bien que plus d’élèves aient besoin d’aide psychologique, seulement de 22 % à 34 % des enfants et des jeunes ayant un problème de santé mentale reçoivent les services cliniques dont ils ont besoin. 
  • En 2021, 62% des élèves de la 7e à la 12e année ont indiqué que leur santé mentale était bonne ou excellente. 39% indiquent que la pandémie a eu un effet très négatif ou extrèmement négatif sur leur santé mentale.  
  • Depuis le début de la pandémie, les niveaux de détresse psychologique des jeunes (y compris les symptômes d’anxiété, de dépression et d’autres problèmes de santé mentale) ont augmenté à l’échelle mondiale. 
  • Il y a eu une augmentation de certains problèmes de santé mentale particuliers des enfants et des jeunes, comme les troubles de l’alimentation. 
  • Au Canada, 17% à 40% des enfants et des jeunes vont chercher une aide formelle.  
  • Sur une note positive, 44 % des enfants et des jeunes de l’Ontario, demanderaient de l’aide pour leur santé mentale à l’école. 
  • Avec des soins et un soutien dont elles ont besoin, les personnes souffrant d’une maladie mentale peuvent se sentir bien sur le plan mental.

Le continuum du soutien à la santé mentale à l’école

Comme on l’a fait remarquer plus haut, l’école est l’endroit idéal pour faire la promotion de la santé mentale, détecter dès le début les symptômes de la maladie, prodiguer des services et fournir un soutien constant. Afin d’organiser les soutiens et services les plus utiles à l’école, les leaders en santé mentale mentionnent un continuum de soins, souvent appelé le système de soutien échelonné. En Ontario, nous le nommons plutôt modèle harmonisé et intégré.

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Cette illustration se veut une représentation visuelle du modèle de la santé mentale à deux axes. L’illustration est divisée en quatre quadrants au milieu desquels se trouvent deux flèches bidirectionnelles, l’une en position verticale et l’autre en position horizontale. Les flèches représentent un continuum sur les deux axes. L’axe nord-sud porte l’étiquette « bonne santé mentale » en haut et l’étiquette « santé mentale précaire » en bas. L’axe est-ouest porte l’étiquette « aucune maladie mentale » du côté droit et l’étiquette « maladie mentale sévère » du côté gauche. Le premier quadrant en haut, à droite affiche le texte « bonne santé mentale en l’absence d’une maladie mentale ». En allant vers le bas, à droite, le quadrant affiche le texte « ayant une santé mentale précaire en l’absence d’une maladie mentale ». Le quadrant en bas, à gauche affiche le texte « ayant une santé mentale précaire en présence d’une maladie mentale ». Le dernier quadrant, en haut, à gauche affiche le texte « bonne santé mentale en présence d’une maladie mentale ».

Promotion de la santé mentale à l’école

Afin de promouvoir la santé mentale, il est essentiel de faire de la classe un milieu accueillant, inclusif et bienveillant où chaque élève a un sentiment d’appartenance.  

Le personnel scolaire et le personnel de soutien scolaire peuvent aider les élèves à se renseigner sur la santé mentale et à acquérir des habitudes saines. On peut effectuer les tâches suivantes dans les écoles et les classes qui favorisent la santé mentale : 

  • encourager le sens de l’identité, les relations humaines et le sentiment d’appartenance 
  • aider les élèves à apprendre à gérer leur stress et à demeurer optimistes 
  • enseigner la santé mentale de façon à favoriser leur développement 
  • mettre l’accent sur le sens critique : se donner des buts, résoudre des problèmes, se concentrer sur les tâches et prendre des décisions 
  • modéliser des habitudes saines  
  • réduire la stigmatisation 
  • aiguiller les élèves vers des services additionnels au besoin 

Même s’il existe une foule de bonnes initiatives, de conférenciers intéressants et de programmes efficaces pouvant contribuer à faire la promotion de la santé mentale, il faut se montrer prudent en les choisissant. 

La programmation en santé mentale peut être risquée et il arrive que des approches pleines de bonnes intentions peuvent être nuisibles. Si vous n’êtes pas sûr d’une approche, consultez le leader en santé mentale de votre conseil scolaire. Nous mettons aussi à votre disposition des outils d’aide à la décision, qui vous aideront à choisir un programme de santé mentale. 

Santé mentale en milieu scolaire Ontario vous offre une panoplie d’outils et de ressources dans les domaines de l’apprentissage socioémotionnel et de la littératie en santé mentale. Toutes nos ressources sont fondées sur les données probantes et adaptées à la mise en œuvre. 

Vous avez une idée d’initiative pour faire la promotion de la santé mentale? Communiquez avec nous et nous verrons si nous pouvons l’examiner dans notre laboratoire d’innovation et de mise à l’échelle pour la santé mentale dans les écoles, où nous testons les nouvelles idées à appliquer dans les écoles ontariennes.

Détection précoce des troubles mentaux

Pour la plupart des élèves, les pratiques quotidiennes et l’aide d’un adulte bienveillant seront suffisants pour s’épanouir. D’autres, par contre, auront besoin de plus de soutien. Le personnel scolaire et le personnel de soutien scolaire peuvent remarquer de légers changements dans la conduite de l’élève et dans ses émotions à long terme. Ils peuvent détecter les symptômes précoces de troubles de santé mentale ou de maladies mentales, aider les élèves à exprimer leurs sentiments et les mettre en contact avec des gens ou des organismes qui peuvent les aider. Même si les membres du personnel scolaire ne sont pas des spécialistes de la santé mentale et ne peuvent pas faire de diagnostique d’un problème mental, ils peuvent toutefois observer ce qui se passe et mettre l’élève en lien avec ceux qui pourront l’aider. 

Services de prévention et d’intervention précoce

En plus du soutien en classe offert aux élèves vulnérables—comme les mesures d’adaptation et de modifications effectuées en réponse à leurs besoins pédagogiques, affectifs et comportementaux, les écoles sont bien placées pour offrir des services de prévention et d’intervention précoce aux élèves dont les troubles mentaux sont légers à modérés. 

Les conseils scolaires ontariens ont pour la plupart engagé des professionnels de la santé mentale réglementés (travailleurs sociaux, psychologues, psychologues associés) qui sont formés à pratiquer des interventions préventives fondées sur les données probantes. 

Santé mentale en milieu scolaire Ontario offre une panoplie croissante d’approches structurées en psychothérapie visant à améliorer la qualité et l’uniformité des services du 2e niveau. Ces approches sont fondées sur les données probantes et adaptées à la mise en œuvre.

Intervention intensive et soutien constant

En Ontario, c’est dans les écoles qu’on prodigue le plus souvent un soutien à la santé mentale aux enfants et aux jeunes. Cependant, bien qu’elles constituent l’endroit idéal pour faire la promotion de la santé mentale et offrir des services de prévention et d’intervention précoce, elles ne sont pas équipées pour pratiquer des interventions thérapeutiques intensives. 

Lorsque des élèves sont aux prises avec une maladie mentale, il est essentiel de leur donner les types de soutien qu’on trouve hors établissement ou dans un établissement de soins de santé. 

Le personnel scolaire aide à déterminer quand l’élève a besoin d’un soutien plus solide que celui qui est offert par les services de prévention et d’intervention précoce, et aide l’élève et sa famille à y accéder. Il continue de soutenir l’élève pendant qu’il reçoit ces services et aussi après qu’il les a reçus. Ce faisant, il renforce les compétences et les stratégies que les cliniques lui ont montrées. 

Certains élèves ne veulent pas ou ne peuvent pas se prévaloir des services cliniques, mais ils continueront toutefois de fréquenter l’école. Il faut que les professionnels de la santé mentale en milieu scolaire dont la profession est réglementée, le personnel scolaire, les parents/tuteurs/tutrices, se coordonnent entre eux pour organiser les meilleurs soutiens possibles pour l’élève, afin d’assurer son succès et son mieux-être. L’école doit aussi avoir un service de crise de disponible pour offrir du soutien lorsqu’il y a une situation de crise. 

En favorisant la santé mentale à l’école, en lançant des services de qualité en matière de promotion de la santé mentale, en offrant des services de prévention et d’intervention précoce, et en posant un filet de sécurité pour les élèves ayant des troubles mentaux, l’école peut tenir sa promesse et jouer un rôle important dans la santé mentale des jeunes Ontariens.

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