Avez-vous besoin d'aide maintenant?

Nous n’offrons pas de conseils, de consultations ni de traitements en matière de santé mentale. Si une personne que vous connaissez ou vous-même êtes en état de crise, veuillez communiquer avec l’équipe d’intervention d’urgence de votre communauté locale. Vous pouvez également appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux être des Autochtones au 1 855 242-3310, le Service d’aide téléphonique pour les jeunes Noirs ( Black Youth Helpline) au 1-833-294-8650 ou Jeunesse, j’écoute au 1-800-668-6868.

La Boîte à outils de Promotion de la vie et les ressources connexes

Renforcer nos Connexions pour Promouvoir la Vie: Une Boîte à Outils de Promotion de la Vie Écrit par la Jeunesse Autochtone a été élaborée par la Fondation Thunderbird pour aider les jeunes autochtones à tisser des liens avec eux-mêmes, leur communauté, leur culture et leur terre. Les ressources d’accompagnement présentées sur cette page sont conçues pour faciliter l’intégration des pratiques de promotion de la vie dans les salles de classe et les communautés scolaires.

La Boîte à outils de Promotion de la vie et les ressources connexes - voir la description complète ci-dessous.

Infographie sur fond bleu foncé. Le titre est « Renforcer nos Connexions pour Promouvoir la Vie : Une Boîte à Outils de Promotion de la Vie Écrit par la Jeunesse Autochtone. » Le texte : « Offrir une approche holistique de la santé et de la guérison à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de classe. La promotion de la vie est une approche axée sur les forces qui remet en question la perspective axée sur les déficits souvent imposée aux communaités autochtones. Il ne s’agit pas d’un nouveau concept à maîtriser, mais d’un ensemble d’intensions et d’outils permettant de répondre aux besoins spécifiques du personnel, des élèves et de la communauté de votre école et de guider votre communauté sur la voie de la guérison. »

Il s’agit d’un cercle avec un arbre au centre et un anneau qui l’entoure, divisé en quatre quadrants. Chaque quadrant présente une des couleurs de la roue médicinale et un mot. En partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre, le mot Objectif sur fond blanc, Espoir sur fond jaune, Appartenance sur fond rouge et Sens sur fond noir. À l’extérieur du cercle, alignés avec les quatre termes dans les couleurs de la roue médicinale, se trouvent quatre autres termes. En partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre, il s’agit de la Terre, Spritualité, de la Communauté et du Soi-même.

L’illustration d’un arbre présente des racines noires, un tronc gris et des feuilles multicolores. Quatre zones de texte sont superposées à l’image de l’arbre. Au-dessus des racines : « Enraciné dans la culture et les valeurs autochtones, mettant l’accent sur la communauté, les dons et la prospérité. » Au-dessus du tronc :« L’ancrage, la connexion et l’épanouissement de l’individu tout au long de sa vie. » Aux branches et aux feuilles, deux phrases : « Aborder l’espoir, l’appartenance, et les buts, en mettant l’accent sur la connexion à la terre, à soi-même, à la spiritualité et à la communauté » et « Efficace pour tous les individus, quelle que soit leur origine, en encourageant un retour à un mode de vie centre sur la communauté. »

Logos : Thunderbird Partnership Foundation, Santé mentale en milieu scolaire Ontario

Renforcer nos connexions pour promouvoir la vie Une boite a outils de promotion de la vie ecrit par la jeunesse autochtone

La Promotion de la vie aide les élèves à renforcer leurs liens avec eux-mêmes, la communauté, la culture et la terre, favorisant ainsi le sentiment d’appartenance, le sens, le but et l’espoir. Elle met l’accent sur les forces, le bien-être et les espaces d’affirmation identitaire pour chaque élève. 

La Boîte à outils de Promotion de la vie (Cercle First People Wellness, Porteurs de plumes : Leadership pour la promotion de la vie et Fondation Thunderbird) comprend plus de 80 pages d’activités qui ont été conçues par des jeunes Autochtones pour soutenir un sentiment plus profond d’appartenance, de sens, de but et d’espoir. Bien qu’ancrée dans les façons autochtones de voir, d’être, de savoir et d’agir, cette vision de la promotion de la vie offre des avantages à chaque élève, qu’il soit Autochtone ou non. 

our aider le personnel scolaire à mettre en œuvre ces activités, SMH-ON a développé des ressources d’accompagnement, notamment des vidéos et des fiches info. Ces ressources proposent des stratégies pratiques pour intégrer la promotion de la vie dans les salles de classe et les communautés scolaires de manière respectueuse et significative. 

Éléments à prendre en compte : 

Afin d’améliorer votre compréhension et soutenir la mise en œuvre de la Boîte à outils de Promotion de la vie, nous vous invitons à :

Ressources d’aide à la mise en œuvre 

Les ressources d’accompagnement de la Boîte à outils de Promotion de la vie fournissent au personnel enseignant, au personnel scolaire et aux professionnels de la santé mentale des conseils pour une utilisation significative et respectueuse de la boîte à outils. Ces ressources sont conçues pour améliorer la compréhension et renforcer la confiance dans l’intégration des pratiques de promotion de la vie au sein des communautés scolaires. 

Chaque vidéo explore les concepts clés de la promotion de la vie et propose des stratégies de mise en œuvre concrètes en salle de classe et au sein des communautés scolaires. 

Chaque vidéo est accompagnée d’une fiche d’information qui met en évidence les points clés et offre des conseils supplémentaires au personnel scolaire. 

1 : Présenter la promotion de la vie

La promotion de la vie va au-delà de la prévention du suicide : c’est une approche holistique du bien-être fondée sur les forces. Ancrée dans les façons autochtones de voir, d’être, de savoir et d’agir, elle favorise le lien avec soi-même, la communauté, la culture et la terre. Cette ressource présente les fondements de la promotion de la vie et la manière dont elle peut être intégrée aux communautés scolaires pour nourrir le sentiment d’appartenance, le sens, le but et l’espoir.

Aanii boozhoo kina waya, G’chi Waabshka Mukwa ndizhinikaaz miinawaa Nimkiins ndizhinikaaz, Okikendawt ndonjiibaa bineshiinh ndondem Anishinaabe nini ndow N’Swakamok ndondaa. Bonjour à tous, je m’appelle Connor Lafortune. Je suis originaire de la Première Nation Dokis, dans le nord-est de l’Ontario, sur le territoire du traité Robinson Huron de 1850. Je suis consultant en santé mentale des élèves autochtones à Santé mentale en milieu scolaire Ontario. Je travaille principalement dans les domaines de la promotion de la vie, de la réduction des méfaits et de l’éducation autochtone.

En 2021, j’ai été chargée, avec sept jeunes autochtones et un aîné, de créer « Renforcer nos connexions pour promouvoir la vie : Une boîte à Outil de Promotion de la Vie Écrit par la Jeunesse Autochtone », que j’appellerai « la boîte à outils ». Cette tâche a été réalisée selon la demande des jeunes autochtones de reprendre goût à la vie. Au lieu de perpétuer les stéréotypes négatifs associés aux communauté autochtones, il est crucial d’adopter une approche de promotion de la vie qui met en valeur la résilience, la culture riche et les nombreuses contributions à la société. Lorsque les personnes autochtones, et les jeunes en particulier, se voient dans les médias, c’est souvent à travers le prisme de la mort. En tant que peuple, on nous définit par des statistiques, ceux de nos meurtres, incarcérations, suicides et de violences sexuelles. Cela donne l’impression à nos jeunes que leur vie ne peut être qu’une de souffrance.

La promotion de la vie c’est l’antidote à la conception négative de la vie que l’on présente à la jeunesse autochtone. La promotion de la vie a été traduite d’un terme anishinaabemowin : enaadmaget wiibimadziiyins. Lorsque nos aînés ont commencé à discuter des problèmes de santé mentale dans notre communauté, ils ont rapidement réalisé que notre langue n’avait pas de mots pour des termes tels que le suicide, l’anxiété ou la dépression. En utilisant l’anishinaabemowin comme point de départ, nous avons pu centrer nos perspectives sur le monde dès le début. La promotion de la vie est ancrée dans notre compréhension de la culture. Elle fait référence aux dons qui nous ont été donnés et nous permet d’améliorer notre capacité à vivre une vie longue et prospère.

La promotion de la vie adopte une approche autochtone qui donne priorité à une bonne vie (Mino-Bimaadiziwin), qui cherche à nous garder enracinés dans notre conception de soi, notre culture, notre communauté, et à la terre. Au lieu de réagir aux crises, la Promotion de la vie offre une approche globale du bien-être qui nous permet de prévenir les problèmes et de mieux les gérer si nécessaire.

La promotion de la vie est une démarche qui se fait tout au long de la vie. Traditionnellement, la promotion de la vie commençait dès la naissance de l’enfant, et parfois même avant. La boîte à outils fait notamment référence au lien avec la terre, à soi-même, à l’esprit et à la communauté. Elle répond aux quatre questions essentielles que nous nous posons sur l’espoir, le sens, l’appartenance et le but. Ces quatre questions sont souvent posées mais restent parfois sans réponse par les jeunes autochtones.

Bien que ce projet soit spécifiquement axé sur la jeunesse autochtone, cette boîte à outil peut être bénéfique pour tout le monde. La promotion de la vie vise à revenir à une façon d’être où nous pouvons tous nous ancrer. Au fil de cette série de vidéos, je présenterai plus en détail la boîte à outils, son utilisation possible en salle de classe, ainsi que quelques exemples d’utilisation antérieure.

La Promotion de la vie cherche non seulement à réimaginer la manière dont nous promouvons la santé et la guérison, mais aussi la manière dont nous gérons le bien-être autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la salle de classe. Nous espérons que la Promotion de la vie pourra être intégrée à toutes les facettes de la vie. Il est important de se rappeler qu’il ne s’agit pas d’un nouveau concept, nous nommons le travail que beaucoup d’entre vous font déjà en classe. Ne considérez pas cela comme un nouveau concept que vous devez apprendre, pratiquer et maîtriser, mais plutôt comme un ensemble d’intentions qui répondent aux besoins spécifiques du personnel scolaire, des élèves et de vous-même.

La promotion de la vie est là pour être un outil pour vous guider, ainsi que votre communauté, sur un chemin de guérison.

Miigwetch !

La promotion de la vie aide les élèves à tisser des liens avec eux-mêmes, la communauté, la culture et le territoire, favorisant ainsi le sentiment d’appartenance, le sens, le but et l’espoir. Elle met l’accent sur les forces, le bien-être et les espaces d’affirmation identitaire pour chaque élève.

Graphique illustrant le concept de promotion de la vie. Voir une description complète sous l’infographie ci-dessus sur cette page. Dans cette version, les racines de l’arbre sont mises en évidence. Un texte posant les quatre questions essentielles et décrivant les quatre concepts clés entoure le cercle. Les questions sont les suivantes : « Objectif : Pourqois suis-je ici? », « Espoir : Où est-ce que je vais? », « Appartenance : Qui suis-je? », « Sens : D’où est-ce que je viens? ». Un texte décrivant les concepts clés entoure également le cercle. Les concepts clés sont « Terre : Apprendre de la nature, des médecines et des enseignements locaux », « Spiritualité : Honorer l’identité, les traditions et les savoirs », «Communauté : Favoriser les relations, l’inclusion et le soutien », « Soi : Développer la confiance, les forces et le bien-être ».

Pourquoi la promotion de la vie est importante

  • Favorise le bien-être des élèves en mettant l’accent sur leurs forces.
  • Crée des espaces d’apprentissage inclusifs et d’affirmation identitaire.
  • Encourage le personnel enseignant à adopter des approches holistiques et proactives.
  • Soutient chaque élève, autochtone ou non, de manière significative.

Rappel important :

Bien que ce projet soit spécifiquement destiné aux jeunes Autochtones, la Boîte à outil de Promotion de la vie peut être utilisée par tous. Que vous soyez Autochtone, jeune ou ni l’un ni l’autre, la mise en œuvre de la promotion de la vie est dans l’intérêt de tous.

Visitez notre site Web pour accéder aux liens vers la Boît

2 : La Boîte à outils de Promotion de la vie

Ces ressources présentent la structure et les principes directeurs de la boîte à outils, et expliquent comment le personnel scolaire peut l’utiliser pour favoriser le bien-être des élèves. 

Aanii boozhoo miinwaa kina waya, G’chi Waabshka Mukwa ndizhinikaaz! Bonjour à tous, je m’appelle Connor Lafortune. La dernière fois, nous avons parlé de la promotion de la vie au sens large. Dans cette vidéo, nous allons parler de la boîte à outils de promotion de la vie.

La boîte à outils a été créée grâce à une collaboration entre le Thunderbird Partnership Foundation et 8 jeunes autochtones de l’île de la Tortue. Elle comporte quatre sections visant à susciter et à maintenir des liens avec la terre, soi, la communauté et l’esprit tout en répondant aux questions que se posent les jeunes sur leur espoir, leur sens, leur appartenance et leur objectif.

La boîte à outils a été conçue pour aider à tous les jeunes à aspirer à vivre une vie longue et prospère. Elle est destinée à être utilisée pour améliorer ce que vous faites déjà en classe pour répondre aux besoins des élèves. Les activités proposées dans la boîte à outils peuvent être adaptées pour être utilisées par des personnes de tous âges.

Chaque section de la boîte à outils commence par des définitions, des questions de réflexion, les intentions des sections et des résultats souhaités. Elle se poursuit par des activités et des invitations à faire seul, avec un ami ou un membre de la famille, ou en communauté.

Le début de la boîte à outils comprend des sections sur l’accès à des mentors attentionnés, l’importance de créer des espaces courageux et sécuritaires, ainsi que la définition de la promotion de la vie. La section sur les mentors attentionnés, peut servir de rappel pour encourager la croissance des élèves tout en reconstruisant un cycle de connaissances sain. La promotion de la vie est une approche basée sur les forces qui met l’accent sur les dons que les gens possèdent déjà pour subvenir à leurs besoins. Il s’agit d’un concept dirigé par les personnes autochtones basé sur nos enseignements pour voir la vie en premier. La promotion de la vie est différente de l’intervention du suicide et d’autres approches axées sur la maladie mentale. Elle vise à garder les jeunes enracinés, ancrés et tournés vers l’avenir.

Vous pouvez accéder à la boîte à outils en ligne à wisepractices.ca. Une fois sur le site, vous serez invité à choisir « pour les jeunes » et « pour la communauté ». Si vous sélectionner « pour les jeunes », une vidéo de moi-même présentant la boîte d’outils apparaîtra. Vous saurez alors que vous êtes au bon endroit! Une fois sur le site, vous pourrez télécharger la boîte d’outils en sélectionnant « Boîte d’outils pour la promotion de la vie par les jeunes autochtones ». Des exemplaires papier de la boîte d’outils peuvent également être commandés directement auprès du Thunderbird Partnership Foundation.

La boîte à outils contient des hyperliens vers d’autres ressources, vidéos et contenus créés dans le cadre de ce travail. La copie physique de la boîte à outils comprend également des codes QR qui vous dirigent vers le site. Les vidéos se concentrent sur le sens de la promotion de la vie et le lien avec la spiritualité. Ces vidéos sont également disponibles sur le site.

Les concepts d’espoir, de sens, d’appartenance et de but nous permettent de répondre aux quatre questions essentielles que nous nous posons : d’où je viens? Qui suis-je? Où est-ce que je vais? Et pourquoi suis-je ici?

Bien que la boîte à outils soit divisée en quatre sections distinctes, vous remarquerez que beaucoup d’entre elles se chevauchent. Les activités de la section sur le lien avec la terre peuvent également mener à un lien avec soi-même ou avec la communauté, et vice versa. C’est dû à l’approche holistique que l’on retrouve dans la promotion de la vie et la culture autochtone en général.

La boîte à outils vous fournit un guide flexible pour déclencher ces connexions en utilisant de nombreux points d’entrée possibles. Nous vous encourageons à adapter les activités, à ajouter certaines des vôtres et à supprimer tout contenu qui n’est pas pertinent pour votre classe.

Si vous souhaitez participer à une activité, notamment spirituelle ou à des coutumes autochtones, nous vous demandons respectueusement de prendre contact avec un porteur de connaissances ou un aîné local. Votre école ou votre département d’éducation autochtone pourra peut-être vous aider à vous mettre en contact. Cela permettra d’éviter l’appropriation culturelle, dont nous parlerons dans la troisième vidéo.

La table des matières au début de la boîte vous permet d’accéder facilement à toutes les activités, ressources et informations. Vous remarquerez une section de ressources à la fin de la boîte, vous fournissant des informations sur les espaces urbains autochtones, des liens vers des ressources d’écriture, des multimédias autochtones, ainsi que bien d’autres.

Lorsque vous parcourez la boîte, il est important de garder à l’esprit que cette ressource est destinée à améliorer votre environnement d’apprentissage. La boîte peut se connecter à de nombreux domaines du curriculum. Elle peut être utilisée en classe de sciences pour discuter de diverses plantes dans votre environnement, en classe d’éducation physique et à la santé pour offrir aux jeunes des activités physiques sur le terrain, et en sciences sociales pour explorer l’apprentissage socio-émotionnel, ainsi que bien d’autres!

Nous espérons que cette boîte à outils pourra être la première étape de votre parcours de promotion de la vie en classe.

Dans la prochaine vidéo, nous discuterons de l’appréciation, de l’appropriation et de conseils utiles sur la façon d’utiliser la boîte à outils.

Miigwetch de votre écoute!

La boîte à outils de Promotion de la vie a été créée par des jeunes Autochtones pour renforcer leurs liens avec eux-mêmes, leur communauté, leur culture et leur territoire. Elle propose des activités adaptables pour soutenir le bien-être des élèves, en s’appuyant sur leurs forces et leur culture.

Qu’y a-t-il à l’intérieur?

  • plus de 80 pages d’activités axées sur l’apprentissage par les forces
  • quatre domaines clés : soi, communauté, culture et terre
  • suggestions de réflexion : questions pour aider les élèves à approfondir leur compréhension
  • liens vers des ressources supplémentaires

Comment le personnel enseignant et le personnel scolaire peuvent-ils l’utiliser?

  • En intégrant des activités aux leçons existantes – la boîte à outils est conçue pour compléter vos pratiques actuelles.
  • En adaptant les activités en fonction de vos élèves – la boîte à outils est flexible et centrée sur l’élève.
  • En vérifiant les activités qui nécessitent un Gardien du savoir – certains enseignements nécessitent l’accompagnement d’une personne Autochtone.
  • En encourageant la réflexion des élèves – utilisez les questions d’orientation de la boîte à outils pour les aider à explorer le sens, le but et les liens.

Accéder à la boîte à outils

3 : Appréciation culturelle vs appropriation

Il est essentiel de comprendre la différence entre appréciation culturelle et appropriation avant d’aborder les savoirs autochtones. Certaines activités de la Boîte à outils de Promotion de la vie peuvent être animées par n’importe qui, tandis que d’autres nécessitent l’accompagnement d’un Gardien du savoir. 

Ces ressources aident le personnel enseignant à développer l’humilité culturelle en explorant comment intégrer respectueusement la promotion de la vie à sa pratique tout en veillant à ce que les perspectives autochtones soient défendues avec intégrité. 

Pour soutenir cet apprentissage, consultez le Guide d’animation de la Boîte à outils de Promotion de la vie pour le personnel scolaire non autochtone; il fournit des indications claires sur le moment et la manière dont le personnel scolaire peut animer de manière appropriée les activités de la boîte à outils.

Aanii boozhoo miinwaa kina waya, G’chi Waabshka Mukwa ndizhinikaaz! Bonjour à tous, je m’appelle Connor Lafortune. La dernière fois que nous avons parlé de la boîte en détail, pour cette vidéo, nous allons discuter des choses à faire et à ne pas faire en matière de promotion de la vie autochtone.

Comme vous l’avez peut-être remarqué, la boîte met l’accent sur la promotion de la vie à travers une perspective autochtone. C’est parce qu’elle a été créée pour être une ressource destinée spécifiquement aux jeunes autochtones. Les activités peuvent être réalisées par n’importe qui, mais elles ne peuvent pas toutes être animées par n’importe qui sans les conseils et les connaissances appropriés.

Comme vous le savez peut-être, il existe une différence entre l’appréciation et l’appropriation d’une culture ou de connaissances et de pratiques culturelles.

L’appréciation, comme son nom l’indique, est le respect et l’admiration de la culture de quelqu’un ; elle représente l’effort de la comprendre sans la revendiquer comme la vôtre. Cela peut être vu comme un soutien aux artistes autochtones, une participation à des pow-wow et une compréhension des différences entre les différentes communautés et pratiques autochtones.

L’appropriation, cependant, est l’acte de prendre des aspects de la culture de l’autre et de les revendiquer comme la siennes. Il s’agit d’adapter les connaissances à un niveau superficiel sans tenir compte des expériences vécues, des systèmes de connaissances et des origines des enseignements. Cela peut être considéré comme l’utilisation de symbolismes autochtones comme mascottes, la prise en charge des conversations entre peuples autochtones et la perpétuation de stéréotypes néfastes par la propagation de fausses informations.

Dans le contexte de la boîte à outils, l’appréciation des cultures autochtones consisterait à embrasser la diversité culturelle dans les pratiques autochtones, à parler honnêtement de l’histoire et des héritages actuels de la colonisation et à célébrer les contributions autochtones au monde moderne.

Cependant, l’appropriation peut également se produire, en particulier lorsqu’elle est animée par des personnes non autochtones. Les enseignants et les éducateurs doivent soigneusement considérer l’intention derrière les activités. Par exemple, dans les environnements autochtones, la création d’un capteur de rêves ou d’un tambour serait appropriée. Cependant, en tant qu’éducateur non autochtone, enseigner ce type d’activité, en particulier sans consultation et animation appropriées par une personne autochtone, serait considéré comme inapproprié. Cette appropriation du savoir ne respecterait pas le sens véritable et le contexte spirituel de ces pratiques culturelles.

Lorsque nous nous adressons aux éducateurs, porteur de connaissances et aux aînés autochtones, nous encourageons les éducateurs non autochtones et les autres membres du personnel scolaire/du conseil à considérer attentivement leur position, leur privilège et le poids des connaissances qu’ils recherchent. Pour parvenir à une réconciliation significative, il est important d’essayer de rechercher et de créer un espace pour les connaissances autochtones en tant que personnes non autochtones. Ce processus ne doit pas être précipité ; assurez-vous de donner suffisamment de temps aux aînés et aux détenteurs de connaissances pour enseigner et partager lorsque vous demandez à apprendre. Ne laissez pas toute l’éducation autochtone aux enseignants, à l’éducation, au personnel ou aux étudiants autochtones. En tant qu’ancien élève autochtone du primaire et du secondaire, je me souviens de nombreuses situations où l’on m’a demandé d’enseigner ma culture en classe au lieu de pouvoir simplement être un élève comme mes camarades de classe. Il est important de se rappeler que les personnes autochtones ne vous doivent pas leurs identités ; ce n’est pas parce qu’une personne est autochtone qu’elle parle sa langue traditionnelle, qu’elle connaît ses pratiques culturelles ou qu’elle serait prête à les partager avec vous même si elle le faisait.

Bien qu’il soit important d’apprendre des personnes autochtones, en tant qu’éducateur, vous pouvez prendre l’initiative d’explorer les possibilités d’apprentissage virtuelles ou en dehors du milieu scolaire. Nous vous encourageons à communiquer avec votre école ou votre commission scolaire pour vous renseigner sur le service d’éducation autochtone. Vous pouvez également envisager de communiquer avec les communautés locales de manière respectueuse et culturellement appropriée, ainsi que de rechercher des livres et des ressources si vous n’êtes pas sûr.

Lorsque vous travaillez avec des personnes autochtones, il est essentiel d’obtenir leur consentement explicite et d’éviter d’exploiter leur temps, leur gentillesse et leurs connaissances. Il est important de reconnaître que le personnel et les professeurs autochtones portent souvent la charge de fournir toute l’éducation autochtone. Il est essentiel d’établir une relation réciproque, où l’aide reçue correspond à vos propres contributions. Les principes de la promotion de la vie, qui mettent l’accent sur l’établissement de liens, la construction de relations et le renforcement des liens avec le monde vivant, doivent également être intégrés dans vos pratiques quotidiennes.

Les perspectives fondées sur les forces doit être maintenue tout au long des discussions sur les identités autochtones, les pratiques culturelles et les épistémologies.

Nous sommes tous humains, nous faisons des erreurs et nous en tirons des leçons. À condition de travailler avec de bonnes intentions, de comprendre la nécessité d’un apprentissage cohérent et d’incarner l’humilité, vous pouvez créer des changements remarquables dans votre environnement scolaire.

Si vous avez besoin de conseils supplémentaires sur l’utilisation de la boîte à outils en tant que personne non autochtone, veuillez vous référer au guide ci-dessous.

Dans la dernière vidéo, nous verrons comment les activités de la boîte à outils peuvent être adaptées à votre salle de classe.

Merci de votre écoute!

Le fait de comprendre la différence entre l’appréciation et l’appropriation aide le personnel scolaire à mettre en œuvre respectueusement des activités de promotion de la vie tout en honorant les connaissances autochtones.

Quelle est la différence entre l’appréciation et l’appropriation?

Appréciation 

  • apprendre au sujet de la culture autochtone avec respect
  • inviter un Gardien du savoir à partager ses enseignements
  • reconnaître les contributions autochtones
  • soutenir les initiatives autochtones
  • admirer la culture autochtone sans se l’approprier

Appropriation 

  • utiliser des symboles, des récits ou des activités autochtones sans une compréhension adéquate
  • enseigner des pratiques cérémonielles ou culturelles sans encadrement ou connaissance
  • présenter le savoir autochtone comme une expertise universelle ou personnelle
  • adapter des activités culturelles de manière à déformer ou à effacer le sens

Quand ai-je besoin d’un Gardien du savoir?

Certaines activités peuvent être animées par n’importe qui, alors que d’autres nécessitent une expertise culturelle.

  • Activités pouvant être animées par tous : promenades dans la nature, journal de réflexion, discussions sur le lien à la terre.
  • Activités nécessitant un Gardien du savoir : enseignements sur les médecines, fabrication de tambours ou d’attrape-rêves, et cérémonies.

Comment puis-je m’engager de manière respectueuse?

  • Consultez notre Guide d’animation pour le personnel scolaire non autochtone pour vous guider. Il explique quand et comment le personnel scolaire non autochtone peut animer les activités de la Boîte à outils de Promotion de la vie.
  • Faites preuve d’humilité culturelle : reconnaissez votre rôle en tant qu’animateur et non comme Gardien du savoir.
  • Consultez les équipes responsables de l’éducation autochtone, les aînés ou les Gardiens du savoir avant d’introduire des composantes culturelles.
  • Créez un espace où les élèves Autochtones peuvent s’engager dans leur culture selon leurs propres conditions, sans leur imposer le fardeau ou les attentes des enseignements.

Visitez notre site Web pour accéder aux liens vers la Boîte à outils de Promotion de la vie et les ressources connexes

4 : Activités en action

Intégrer la promotion de la vie dans les salles de classe et les communautés scolaires nécessite une mise en œuvre réfléchie. Cette ressource met en évidence des moyens pratiques pour le personnel enseignant d’utiliser les activités de la Boîte à outils de Promotion de la vie tout en garantissant le respect culturel et l’accessibilité. Le personnel scolaire apprendra à adapter les activités, à mobiliser les élèves de manière significative et à créer des espaces d’affirmation identitaire qui renforcent les liens avec soi-même, la communauté, la culture et la terre

Aanii boozhoo miinwaa kina waya, G’chi Waabshka Mukwa ndizhinikaaz! Bonjour à tous, je m’appelle Connor Lafortune. La dernière fois, nous avons examiné les complexités entourant l’appropriation et l’appréciation de la promotion de la vie et de l’éducation autochtone en classe, pour cette vidéo, nous allons discuter des activités en action!

Je donnerai des exemples de la manière dont chaque section peut être intégrée de manière transparente à l’apprentissage quotidien en classe et aux activités scolaires.

J’ai utilisé la boîte d’outils de promotion de la vie avec les jeunes de plusieurs façons. J’ai organisé des ateliers de perlage, de couture et de hochets en classe pour renforcer les liens avec les connaissances autochtones, les compétences tactiles et la créativité.

Dans le cadre de ces camps axés sur la terre, nous avons fabriqué des tambours, des baumes et des thés. Nous avons fait des promenades médicinales et récolté des médicines, ainsi que créé des espaces courageux grâce à des cercles de partage et des discussions au coin du feu, entre autres. Ces camps offrent aux jeunes l’occasion de s’engager dans les quatre éléments clés de la boîte à outils tout en renforçant leur confiance en soi, leur fierté personnelle et leur ojectives.

Maintenant, vous pensez peut-être « mais je ne suis pas autochtone, ou je n’ai pas accès à ces outils ou connaissances ». Je tiens à vous rassurer : il existe de nombreuses façons de partager les activités de la boîte à outils de promotion de la vie en tant qu’enseignant non autochtone. Voyons comment cela se fait!

Les liens avec la terre sont souvent le premier aspect de la promotion de la vie qui est mis en œuvre. Diverses activités de la boîte à outils peuvent facilement être mises en œuvre dans l’environnement scolaire. Par exemple, organiser une marche médicinale pour la Journée de la Terre et inviter des porteurs de connaissances (voir page 23), créer un jardin scolaire et comprendre les impacts positifs de la souveraineté alimentaire (voir page 20), ou adopter des cours d’éducation physique et de santé axés sur la terre (voir page 26). Même si nous devons y regarder de plus près, même les cours d’école urbaines peuvent créer un lien avec la terre. Une toile d’araignée ou une plante capable de pousser dans les trottoirs, par exemple, peuvent être une source d’émerveillement et de découverte.

La connexion à soi-même peut être intégrée dans toutes les facettes de la classe ; il est important que les élèves se sentent connectés et à l’aise avec eux-mêmes et leur environnement d’apprentissage. À la page 42, vous trouverez une ressource sur l’agitation, ou le “fidgeting,” et son importance. Partager la ressource avec les élèves, fournissez des objets « fidget” et promouvez la conversation sur l’accessibilité et les besoins. Vous pouvez également envisager d’ajouter un journal créatif et le dessin dans le cadre de vos « check in” hebdomadaires (que vous trouverez à la page 41) ainsi que des conversations sur les limites, la communication saine et le consentement (que vous trouverez à la page 49), en particulier dans les conversations sur la santé sexuelle et sociale.

Il est essentiel d’établir un sentiment de communauté dans l’environnement de la classe et de permettre aux élèves de définir eux-mêmes ce terme. Une communauté peut être leur école, leur groupe d’amis, leurs camarades de classe, leur équipe de hockey, entre autres. Les communautés favorisent une communication saine, l’inclusion, la collaboration, le respect et l’autonomisation. Pour renforcer ces piliers, envisagez de vous engager dans un mentorat dirigé par des pairs, un tutorat, et des co-apprentissages (page 57). Vous pourriez également envisager de laisser un espace à une communication ouverte semblable à un cercle de partage (page 62) ou à des discussions autour d’un thé (page 63) et de créer des projets de groupe qui favorisent la collaboration sur des sujets qui passionnent les étudiants.

La spiritualité peut être plus difficile à mettre en œuvre, mais il est important d’élargir notre définition de la spiritualité. Nous pensons souvent aux croyances religieuses ou culturelles, mais la spiritualité peut être définie comme une croyance en quelque chose de plus grand que soi-même. Cela peut être guidé par l’amour, la paix et les raisons d’être. Avec cette définition à l’esprit, la connexion à la spiritualité peut être mise en œuvre par des discussions sur les visions du monde et l’appartenance. À la page 74, vous trouverez l’activité « Apprendre votre histoire de création ». Les histoires de la création ne font pas seulement référence aux histoires autochtones, mais elles peuvent également refléter des histoires religieuses et personnelles. Ces histoires représentent des moments de création : comment vos parents se sont-ils rencontrés? Pourquoi avez-vous déménagé dans cette ville? Pourquoi vos noms ont-ils été choisis? Les histoires de la création répondent aux questions du « pourquoi » qui vous permettent de faciliter votre avenir.

En développant à l’avance un sens établi du sujet, vous pouvez renforcer la confiance des participants lorsque vous animez. Gardez à l’esprit qu’en promouvant le mino-bimaadiziwin ou une bonne vie de l’autre, vous faites également la promotion de la vôtre. Alors soyez patient, soyez gentil et continuez votre travail formidable!

Miigwetch pour votre écoute!

Les activités de promotion de la vie renforcent les liens avec soi-même, la communauté, la culture et la terre. Le personnel enseignant et le personnel scolaire peuvent utiliser la Boîte à outils de Promotion de la vie pour intégrer des pratiques de bien-être dans leurs salles de classe de manière significative et respectueuse de la culture.

Activités liées à la terre – peuvent être animées par n’importe qui

Exemples : les promenades dans la nature, la pleine conscience en plein air et la découverte des plantes locales

Idées :

  • Organisez une promenade médicinale pour la Journée de la Terre et invitez un Gardien du savoir (page 23).
  • Créez un jardin scolaire et sensibilisez-vous aux effets positifs de l’indépendance alimentaire (page 20).
  • Instaurez des cours d’éducation physique et de santé axés sur la terre (page 26).

Activités en lien avec soi – peuvent être animées par n’importe qui

Exemples : les journaux de réflexion, la narration, le perlage, la peinture

Idées :

  • Partagez la ressource sur l‘importance de gigoter avec les élèves, en leur fournissant des objets pour gigoter et en favorisant la discussion sur l’accessibilité et les besoins individuels (page 42).
  • Tenez un journal créatif et dessinez lors de vos visites hebdomadaires (page 41).
  • Engagez des discussions sur les limites, la communication saine et le consentement, notamment dans les discussions sur la santé sexuelle et sociale (page 49).

Activités en lien avec la communauté – peuvent être animées par n’importe qui

Exemples : les cercles de partage, les discussions dirigées par des pairs, les récits d’élèves

Idées :

  • Participez à des activités de mentorat entre pairs, de tutorat, de co-apprentissage et d’enseignement à l’enseignant (page 57).
  • Prévoyez une communication ouverte, comme un cercle de partage (page 62) ou des discussions autour d’un thé (page 63), et créez des projets de groupe qui favorisent la collaboration sur des sujets qui passionnent les élèves.

Activités en lien avec l’esprit – Gardien du savoir requis

Exemples d’enseignement culturel : l’apprentissage des médecines, le savoir traditionnel, les enseignements des aînés.

Exemples de pratiques traditionnelles : la fabrication de tambours, les cérémonies, l’apprentissage de chants, l’enseignement des langues autochtones.

Idée :

  • Apprenez votre histoire de la création (page 74) : les histoires de création ne se réfèrent pas seulement aux récits sur les Autochtones, mais peuvent aussi refléter des histoires religieuses et personnelles. Les histoires de création répondent à la question du « pourquoi », ce qui peut vous aider à préparer votre avenir.

Des choses à garder à l’esprit

  • Choisissez des activités adaptées aux besoins de vos élèves; la boîte à outils est flexible et s’adapte à différents âges et styles d’apprentissage.
  • Respectez les frontières culturelles; certaines activités nécessitent un Gardien du savoir pour préserver l’intégrité culturelle.
  • Utilisez des questions de réflexion; aidez les élèves à explorer l’appartenance, le sens, le but et l’espoir grâce à des discussions guidées.
  • Faites appel aux soutiens de l’école et de la communauté; collaborez avec le leader en santé mentale de votre conseil scolaire ou avec l’équipe responsable de l’éducation autochtone pour renforcer votre approche.

Visitez notre site Web pour accéder aux liens vers la Boîte à outils de Promotion de la vie et les ressources connexes.

Promouvoir mino-bimaadiziwin (la belle vie) revient à promouvoir votre propre vie. Alors, soyez patients, bienveillants et poursuivez votre formidable travail!