Temps requis
5 à 10 minutes
La fréquence
Mensuelle
Matériel
S/O
Objectif
Renforcer le concept de corrélation entre les pensées, les émotions et les actions, et le fait que briser le cycle de la pensée négative peut aider les élèves à se sentir plus heureux et en meilleure santé
Le concept que les idées et les actions influencent nos émotions est aussi vrai pour les élèves racialisés et marginalisés. Cependant, il se peut qu’il y ait des présomptions ou des préjugés négatifs au sujet de la communauté noire et d’autres communautés marginalisées, ce qui peut affecter la représentation que l’élève peut avoir de lui-même. Or, il est essentiel de remettre ceci en question et de l’aborder explicitement afin d’aider l’élève à contrecarrer une mauvaise perception de soi.
De plus, il est important de reconnaître que lorsque les élèves sont marginalisés, ils peuvent vivre des micro-agressions. Il est essential de valider leur expérience, plutôt de les inviter à changer leur façon de penser quant à la situation.
N’oubliez pas de consulter la section intitulée « Considérations » avant d’entreprendre l’exercice.
- Fournissez un contexte dans les situations où les élèves commencent parfois à montrer des habitudes de pensée malsaines. La pensée irréaliste peut conduire à des émotions négatives comme la tristesse et la colère. Lorsque ces pensées ne sont pas gérées assez tôt, elles sont de plus en plus difficiles à changer. Aider les élèves à s’engager dans une réflexion plus réaliste et à attribuer le comportement des autres peut les aider à apprendre à gérer leurs émotions.
REMARQUE : Il est important de faire la distinction entre la pensée négative et le fait d’avoir eu une expérience négative. Les jeunes marginalisés peuvent vivre des situations d’oppression systémique qui ont une incidence négative sur eux. Il faut alors soutenir ces élèves et valider leurs expériences.
- Fournissez un exemple pour illustrer à quel point il est facile de mal interpréter les émotions et les comportements des autres personnes.
- Soulignez que le fait de faire des suppositions négatives peut nous amener à avoir des pensées négatives et des émotions négatives.
- Utilisez l’image du triangle « pensées-sentiments-actions » (PSA) pour mettre en évidence les pensées négatives courantes et leur incidence sur les actions et les sentiments négatifs.
- Donnez aux élèves l’occasion de travailler en dyade ou en petits groupes pour remplir la feuille de travail.
- Fournissez des suggestions aux élèves.
Les pensées, les sentiments, et les actions
L’image contient un diagramme en triangle. Les « pensées », les « sentiments » et les « actions » sont chacune inscrites dans un coin du triangle. Des flèches à double extrémité s’étendent le long des côtés du triangle, reliant les mots à chaque coin.
Le texte sur l’image se présente comme suit :
Tous les jours, nos pensées, nos émotions, et nos actions ont une influence sur comment nous nous sentons et nous nous comportons. Parfois cette influence est positive, parfois elle ne l’est pas vraiment.
Par exemple, si tu penses que tu n’es pas bien préparé pour un examen, tu seras nerveux et tu décideras peut-être d’étudier un peu plus que tu ne le ferais habituellement. C’est très bien! Tes pensées, tes sentiments et tes actions ont travaillé ensemble et t’ont permis de mieux te préparer pour l’examen.
Les pensées et les émotions ont une influence bidirectionnelle, c’est-à-dire que les émotions influencent nos pensées dans une situation donnée, et que les pensées influencent notre réaction émotionnelle à cette situation (Clore et Palmer, 2009; Oatley et Johnson-Laird, 2014). La compréhension de ce phénomène constitue la première étape du développement des compétences nécessaires pour gérer ce cycle, en changeant la façon dont les élèves perçoivent les situations (Webb, et al., 2012). Le fait d’avoir un organisateur graphique ou une « carte de nœuds » qui décrit les stratégies à essayer, ce qui aide les élèves à examiner eux-mêmes ce qu’ils comprennent de l’origine de leurs émotions, peut influencer leur comportement ou leurs réactions et mener à l’amélioration des compétences sociales (Embry et Biglan, 2008)
Clore, G. L., & Palmer, J. (2009). Affective guidance of intelligent agents: How emotion controls cognition. Cognitive Systems Research, 10(1), 21-30. doi:10.1016/j.cogsys.2008.03.002
Embry, D. D., & Biglan, A. (2008). Evidence-based kernels: fundamental units of behavioral influence. Clinical child and family psychology review, 11(3), 75–113. doi:10.1007/s10567-008-0036-x
Oatley, K., & Johnson-Laird, P. N. (2014). Cognitive approaches to emotions. Trends in Cognitive Sciences. doi:10.1016/j.tics.2013.12.004
Webb, T. L., Miles, E., & Sheeran, P. (2012). Dealing with feeling: A meta-analysis of the effectiveness of strategies derived from the process model of emotion regulation. Psychological Bulletin, 138(4), 775- 808. doi:http://dx.doi.org/10.1037/a0027600
Toutes les choses créées sont bonnes. Le Catéchisme de l’Église catholique dit que nos émotions et nos tendances naturelles peuvent nous conduire à la prudence et aux vertus morales.
(5d) Un collaborateur empathique qui est conscient de ses droits et devoirs, de ses responsabilités et contributions, ainsi que de ceux d’autrui.
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